Classieux comme intro non ?
Vu que je suis à TN, que c’est un pays canin et que je veux parler de l’état actuel des choses alors… Pouf ! Jeux de mot foireux pour restaurer la glorieuse tradition de ce blog.
Autrement, un petit point donc sur mon aventure terre-neuvienne.
Excellent réveillon de pâques où j’ai été invité par mes gays collocs à une soirée dans une maison perchée sur une colline en bord de mer. Sur trois étages, avec baignoire donnant vue sur la baie. Et plein de gens sympas. Et plein de bons trucs à bouffer – et à boire tant qu’à faire.
Du coup, je continue mon immersion absolue loin de toute francophonie indécente ( remember, 0.2% ici !) et m’exprime avec une aisance toujours plus accrue dans de subtiles tournures grammaticalement tout ce qu’il y a de plus inexactes. Mais comme mon accent les fait toujours s’interroger, je suis sempiternellement pardonné !
On a donc bu, mangé, fêté et erré dans les rues de Saint-John’s en finissant avec mon pote hong-kongais dont je me rappelle plus du nom dans un Pub Irish – le Shamrock, comme c’est original… – en dansant avec des joyeuses mamies un tantinet loaded.
Rentrée par super triomphale vers les trois heures du mat’ dans ma colloc’ victorienne, shootage de chat et caresses aux civets sur pattes réfugiés derrière le canapé.
1er janvier dans un état comateux – même le supermarché local était fermé, j’suis tombé en rade de cookies. Grosse cata.
Sinon je suis reparti dans mes excursions cet après-midi avec une balade à quatre bornes de la ville, le long du port en direction d’un super joli vieux phare que j’avais réperé le 31 du haut de ma colline. J’ai enfin des vrais bateaux de pêcheurs et une mer pas contente du tout avec des brisants venant s’échouer sur des falaises découpées au cutter.
Chateaubriand, tu peux aller te rhabiller !