Illustrer une destination, en dix photos : c’est un exercice que j’affectionne. Ces photos ne sont pas forcément les plus belles, les plus parlantes, les emblématiques. Elles sont plutôt un reflet, une vision, volontairement subjective et biaisée, de mon regard. Des instantanés, des moments picorés, immortalisés. Aujourd’hui, je laisse plutôt la place à l’immobile qu’à l’humain, aux oiseaux et fleurs qu’à nous. Parce qu’Amiens est aussi cela !
Le phare de la ville, une présence granitique et géométrique qui sert également de point de repère incontournable dès que l’on cherche la gare. Ne se visite pas et est surmontée d’un sablier : c’est la Tour Perret !
J’ai une collection invraisemblable de photos de la cathédrale mais j’avoue avoir un faible particulier pour celle-ci, avec ces fleurs au premier plan. Prise un jour de printemps, évidemment !
Parfois, la ville se fait un peu folle, pas mal colorée, un tantinet déjantée. Il arrive même que des éléphants mécaniques envahissent les rues, un soir de fête. De festival. De vie.
Parfois, on pousse des portes par hasard. Souvent, même. Et il arrive que ces portes soient celles d’édifices religieux comme une église. Où se trouve la rencontre d’un ange et de la lumière.
J’adore me balader le long de la Somme et du chemin de halage. Mais j’adore encore plus prendre les chemins de traverse et aller regarder ceux qui, emplumés, nagent ici et là.
Jouer avec les reflets, pour s’offrir une réalité alternative, ouvrir une fenêtre sur un autre monde. Saint Leu vu depuis la flaque, la tête à l’envers.
Oui, c’est encore la Cathédrale mais avec deux particularités : la photo est prise depuis le Beffroi et avec un objectif soviétique argentique. Deux raisons d’aimer ce cliché !
Cinquante nuances de rose. Quand les arbres du jardin d’à-côté se décident à fleurir, c’est en général l’orgie visuelle (et photographique).
A Amiens, le beau réside souvent dans les détails, les petits éléments du décor que l’on ne voit pas toujours au premier abord. Comme cette enseigne de Saint Leu, au charme fou.
Jouer à cache-cache avec la Tour Perret, au gré des floraisons saisonnières , depuis ici ou là: un petit plaisir sans cesse renouvelé !
Petit point légal : toutes les photos sont soumises au droit d’auteur. N’hésitez pas à me contacter si vous pensez en avoir usage, voulez en acheter un tirage (ou autre). Et si vous aimez mon travail ici et là, vous pouvez même me payer une bière 2.0.