Rendons à je sais pas qui ce qui est à je sais pas qui… Je ne suis pas l’auteur de ce jeu de mot immense et éternel. Il est issu d’un quelconque Almanach du calembour version XIXème siècle, qui ferait en passant le bonheur d’un certain paternel de ma connaissance.
Bref. Constat simple et rapide: j’aime ce mois d’août et l’atmosphère qui en découle. Les gens vont et viennent, restent à manger, à boire et partagent avec plaisir un bout de discut’ à qui le veut bien. Ainsi hier soir, c’était une bande de photographes rémois qui ont envahi l’espace vital pascalien, ramenant de la raclette (!!!), du pastis (beurk…) et des sacs de couchages.
La cuisine et le salon se sont donc transformés en bivouac, avec une Virgie réfugiée dans son aérostar, une Alex’ heureuse de vivre, un Nico un peu paumé et une Pascalounette recroquevillée sur son matelas, cherchant à trouver la télécommande pour couper le son général. Pendant ce temps-la, je parlotais gentiment sur le net,tranquillement installé dans ma chambre et racontant à une amie les aventures de ma colloc’ yukonnaise.
On a aussi de temps à autres un invité suprise à quatre pattes: le déjà légendaire Amber, qui compte à son actif un certain nombre d’exploits qui font grimper de jour en jour sa côte d’amour:
-Il a pris le duvet de Virgie pour un doudou: des plumes partout et un atelier couture.
-Les bouteilles entassées dans l’entrée semblent être un WC canin alternatif. Si si.
-Il s’allonge langoureusement et nous regarde avec ses yeux de cocker croisé coyotte. Résultat, on est obligé de le caresser.
-Il bave dans Titine. Et vomit des croquettes dans le casier adéquat. Trop fort !
C’est une usine à surprises et à rigolades (enfin pour ceux qui regardent…) qui est tout-mignon-tout-chou-et-qui-rend-gaga.
Et en plus, entendre Virgie crier des « Amber, No ! » avec sa voix de méchante pas contente qui ferait passer Freddy et Jason pour des midinettes, ça a pas de prix.
Entre aventures canidéennes et redécouvertes de ma ville, entres rencontres alternatives et préparation d’un futur déjà louche, entre une bouffe d’Artic Char et un burger de Bison, je vis et revis encore mon aventure, profitant de chaque jour me restant à passer ici. Je me crois presque revenu 5 mois en arrière tellement tout le monde sourit et s’éclate en ce moment…
A ce mois d’août, juillet dit que je l’aimais…