Le bonheur, mes chers lecteurs, se résume finalement à peu de choses au final. Une maison, une chambre, son propre espace. Rien de plus, ni de moins d ‘ailleurs.
Nous sommes le jeudi 12 mars 2009 et la vie Whitehorsienne peut réellement commencer. Comme à l’habitude, petit retour presque chronologique sur les évènements des derniers jours, depuis le 9 mars.
Déjà la journée de lundi, avec ce fameux rendez-vous avec Glen, notre nouveau propriétaire. Charmant et qui me donne les clés de la maison. Deux chambres, un salon immense, une salle de bain, une cuisine presque équipée. Ô joie. Je fonce, tel le caribou moyen en rût, rejoindre Virige chez Bruno et lui annonce la nouvelle. Yahoo. On est heureux. Du coup, on fonce repérer le prix des grille-pains et des bouilloires. Cool.
Fin de journée et début de la pendaison de crémaillère de Marie Pierre, la nouvelle colloc’ de Bruno. Le frigo est rempli de bières et de bouffe. On parle un peu et on décolle avec Stephen pour une soirée aux Hot Springs. Toujours aussi chaudes. On passe notre temps avec une bande de pvtiste et on rigole bien… Retour dans notre futur ancien chez nous et on s’aperçoit qu’il y a encore beaucoup de monde. Et alcoolisé avec ça. On fait couleur locale et on boit aussi, mais moins quand même. Tout cela finira avec deux cadavres endormis sur le canapé, un autre par terre et nous blottis dans un coin du salon. J’adore ces soirées-là.
Mardi, je pars à la chasse aux lits et en trouve pas. Donc j’achète des couverts. C’est logique. Virgie revient du boulot et on repart bourlinguer. Et on note des prix. Beaucoup de prix. J’Achète une douillette. Une belle douillette rouge et noire. Chaude et grande. Mes nuits seront belles et parsemées de rêves. Virgie chope un oreiller. Elle veut attendre le lendemain pour sa douillette. Boarf. Riz au saumon pour le repas et matage de dévédés super pourris. Même en fac de cinéma tu en aurais pas des comme ça. Paschachoen et Bangkok trucumuche, avec Nicolas Cage. Beurk.
Mercredi, jour de repos virginien. J’ai rendez-vous à l’Afy pour signer mon premier contrat canadien. Je suis « Le Surveillant »‘ . Payé à surveiller nuitamment un camping fréquenté que par les renards et les coyottes. Je vais pas me plaindre, 4 nuits à un bon tarif. Premier boulot. Derriére, on repart encore une fois acheter ce coup-ci les produits de première nécessité. La douillette à Virgie. Des couverts et des verres (18 d’un coup, on est armés pour recevoir). Plus tard, des casseroles et des poêles. Bref, tout l’attirail de survie élémentaire. Je vous passerai les grands débats sur quoi choisir et à quel prix. Gros boarf, on a eu du mal à se décider. Entre temps, petit repas au resto avec des lasagnes dantesques et un steack pas mal. Finalement, après les ultimes courses, déménagements et autre péripéties, on est chez nous.
Pour notre première soirée, débouchage de la bouteille de Rhum mythique qui attendait que ça depuis les Caraïbes de cet été. Il est bon. Voire même très bon. Pizza, dévédé et dodo.
Ce matin, des oiseaux chantaient sur l’arbre devant notre fenêtre. J’aime.