Et autres spécificités locales étonnantes pour tout parisien-yukonnais débarquant par ici
Vous êtes parisien. Vous prenez le bus ou toute autre forme de transport en commun habituelle. Vous connaissez donc probablement les règles de survie élémentaire !
Ne jamais laisser sa place à un vieux. Jamais ! Ca mord ces trucs-la, ça sent pas bon et ils ont qu’à pas sortir à l’heure où tout le monde rentre du boulot. En plus, ils essaient toujours de gratter l’amitié. Donc, y a pas moyen !
Toujours monter le premier dans le wagon/bus. Essentiel ça. On pourrait vous piquer la dernière place assise (celle réservé aux vieux !) et vous avez bien besoin de reposer votre popotin endolori le temps de vos deux arrêts – et il faut bien rentabiliser l’abonnement mensuel ! Ne pas oublier non plus de ne jamais laisser descendre les passagers. Ils avaient qu’a aller plus vite ou ne pas descendre à CET arrêt – qui est le vôtre accessoirement.
Ne pas adresser la parole au chauffeur, ne pas le saluer ni lui sourire. C’est bien connu que la Ratp et assimilé est un nid de parasistes grêvistes de la première heure. On se demande même parfois s’ils sont humains.
Rester bien au milieu du couloir central et géner au maximum la circulation interne. Tous ceux qui essaient de passer n’ont qu’à rester où ils sont. Vous êtes dans votre bon droit.
Resquillez ! Le jeu en vaut toujours la chandelle. Pas vu, pas pris !
Maintenant que vous avez votre Petit guide de survie en milieu urbain, vous comprendrez mon effarement depuis que je me déplace à Vancouver.
Les gens font la queue en ligne aux arrêts et personne n’essaie de doubler !
Les chauffeurs disent bonjour quand vous montez et vous demandez comment vous allez !
Des contrôleurs/agent de sécurité sont venus me voir pendant que je regardais un plan pour me demander si j’avais besoin d’aide !
Un chauffeur s’est excusé d’être en retard sur son planning !
Les gens acceptent de ne pas monter dans un bus qui est déjà plein si le conducteur leur demande.
Ils se lèvent aussi d’eux-même pour laisser les places prioritaires avant même que toute réquisition soit formulée.
Enfin, tous les soirs après 6.00, les weeks-end et pendant les vacances, les différentes zones sont abolies et on ne paie plus que $2.50 pour se déplacer !
Ajout essentiel due à l’intervention d’une éminente lectrice: les gens qui disent merci au chauffeur en descendant (Copyright Doro !). Inacceptable hein ?
Comment voulez-vous que je survive avec un état d’esprit pareil ?