C’est gros, c’est vert, ça a des roues et ça a fait bien 200 000 bornes depuis 1993 et Yellowknife. C’est fabriqué par Mercury, probablement en association avec Ford et Nissan. Ca s’appelle Villager, c’est garé devant la maison depuis hier soir et c’est ma voiture !
Du coup aujourd’hui, je me suis dégotté un garagiste québécois qui va me remettre à neuf la pièce qu’est pas contente – la fameuse timing belt – et faire une vidange pendant qu’on y est.
Sinon, vu que je suis comme un gosse devant un nouveau joujou, j’ai passé mon après-midi à faire des aller-retours entre, la chambre, le manuel en PDF sur le pc et Titine pour comprendre à quoi servaient tous les beaux boutons qui font de mon Control Panel un visage d’ado acnéique.
J’ai donc découvert, à mon ravissement, que j’avais un Cruise Control – limitateur de vitesse -, une option Drive/Overdrive, qui fait changer le régime du monstre, modifie le nombre de vitesse et permet apparement une conduite plus adaptée en milieu urbain, quelques trucs pour chauffer un Yukonnais de la tête aux pieds, une banquette arrière sur rail qui coulisse à volonté et une porte latérale (oui UNE, ils étaient trop paresseux pour en faire deux chez Mercury…).
Bref, je me suis tapé les 400 pages du manuel en anglais, noté, traduit, appris plein de mots bizarres ( Steering, Liftgate, flip-up…). J’ai même un DIM, un Panel Brightness Control qui, si j’ai tout suivi, permet de regler la luminosité des voyants du tableau de bord.
V’la donc, dès demain, probablement accompagné de ma très délicieuse, estimable et vénérable collocatrice blonde (Puisse-elle être bénie dans l’infini des Monts et Vaux de la Divine Alsace), j’irais la mettre au Car-Doctor (Titine, hein, pas Pascalounette) et regler les histoires d’assurance, de plaques et de bordel yukonnais.
Demain, l’histoire du serpent qui se mord la queue ou les contresens d’une assurance locale…