Il était une fois la maison du bonheur… Une colloc’ barbare et internationale du côté de la Bici, dans la cité la plus chère du monde… Vancouver.
Débarquant de ma titine et mon gros roadtrip, de ma chambre familiale trouvée précédemment, j’ai eu comme un petit coup de coeur pour cette baraque paumée du côté de la 60ème @ Knight. Je cherchais une ambiance internationale, avec un mélange culturel et une cohabitation pacifique et respectueuse.
Autant vous le dire de suite, c’est foiré. C’est l’endroit le plus bordélique que j’ai jamais vu. La moitié de la baraque à beurre tombe en morceaux. Y a des trous dans les murs, les canapés sont des fauteuils de voiture et la couche de crasse sur les casseroles est supérieure au centimètre. La lumière des chiottes est alternative et le chauffage aussi.
Mais putain qu’est ce que c’est bon ! On est 6 déjantés à habiter la-dedans: Georg et Hans (?), deux allemands de 18 ans qui bossent à Wallmart. Lionel et Paco, l’un plombier, l’autre pas, deux mexicains qui tentent de décrocher un visa longue durée. Ma colloc’ tchèque – Czkuly – et donc moi-même.
Tous les soirs, c’est fiesta. Chacun vit la vie qu’il veut, la musique résonne de dix heures du mat’ jusque tard dans la nuit. C’est DJ sur les pécés et mix international. On bouffe ce que les autres ont préparé, plus ou moins à l’arrache, avec quand même une forte concentration de burritos/tortillas chaque soir.
Et excusez-moi mais ils savent vivre mes collocs ! Z’ont la descente facile, l’accent bizarre mais on est tous dans la même galère de pvtistes. Et on se marre.
Alors forcément, pour l’intimité, c’est pas gagné. Mais se faire son auberge espagnole… Ca a pas de prix !
Pour le reste, j’suis Québlo à Van’ jusque lundi prochain, le temps que les X chèques que j’ai déposé soient encaissés.
Et de la, départ pour la dernière aventure de mon année canadienne.
Que je sais toujours pas ce que ce sera !