Une évocation déique en ouverture de post, non pas pour chanter la terre d’accueil et de débauche d’un certain GS, barman alcoolique notoire, casseur de tibias réputé et désormais CDDisé du côté de Pompidou mais bel et bien pour narrer un moment de détente et de douceur dans ma rude vie de chercheur de travail vancouveurien.
Vous savez à quoi se résume ce moment de détente et de douceur ?
A un bar et une bière. Simplement.
Mais attention ! Pas n’importe quel bar ni n’importe quelle bière.
Le bar doit être de préférence irlandais petit, caché dans une rue pas du tout commercante et avoir un beau panneau Guinness devant.
La bière doit être définitivement rousse, servie avec amour dans un truc ressemblant à une pinte et doit obligatoirement être de la Smithwicks ( Smidicks en prononcant correctement).
Voila. Tout était réuni pour que je savoure une gorgée de cette création divine, tout en regardant un zoli match de foot anglais à la télé – la première fois en 9 mois !
Résultat des courses: le très léger coup de gavure occasioné par la pluie locale est reparti au galop emmerder les autres et j’ai affiché mon plus beau sourire tout au long de la descente de ma deuxième pinte ( Y a des fois, je me dis que j’ai une pente que j’aimerais pas remonter…).
Et c’est tout content que j’ai reçu un email pour une interview demain matin de Tennis Coach.
Oui oui.
Entraineur de tennis avec les minots. Nonobstant le fait que j’ai pas du tenir des masses de raquettes dans ma vie, j’ai quand même été selectionné. La vie ne cesse de m’étonner.
M’enfin, tout ça pour dire qu’après avoir déposé un nombre indécent de cévés, comme aux plus belles heures whitehorsienne, il se pourrait que l’horizon s’éclaircisse quelque peu et m’enlève ainsi l’épine financière du pied, due au Ta2boo invendable et à l’assurance idoine qui met un temps fou à refunder ce qui est refundable.
La suite de mes aventures au prochain épitre !