Je vivais heureux, j’aurais du le quitter des yeux !
Il faut avouer que j’avais bien quelques clichés sur ces sympathiques quadrupèdes braïssant à qui mieux mieux, qui semblent tout ce qu’il y a de plus grégaires et qui sont d’excellentes tondeuses à gazons dixit le proprio desdites bestioles.
Les folles aventures se poursuivent dans la rieuse contrée des Signoles ! Après les rencontres animalières d’hier et l’opération de la pauvre bête (qui n’était point une génisse mais bel et bien une pouliche) désormais étondée (comprenez sans tendon…) à la patte arrière gauche, j’ai aujourd’hui eu droit à une activité qui m’a ramené à mes plus brillantes heures yukonnaise: woodstaffer.
Nous avons ainsi, au péril de notre vie, découpé, abattu, scié, tronçonné plein de planches et autres branches dans le but inavouable d’avoir chaud ce soir via notre poêle préféré. J’ai eu l’insigne honneur, dans cette noble besogne, de devoir (r)assembler les épars morceaux dispersés aux quatres coins du domaine et de le foutre dans la caisse roumaine de mon collègue.
Bref, exposé aux quatre vents, sous un climat arride et absolument pas tempéré, je revis et découvre chaque jour et un peu plus de choses sur le monde paysan, notamment via les brillants exposés hyper didactiques du Sieur Jim. Un de ces jours, je vous parlerai de l’Onf, de la plante des résineux, de l’exploitation raisonnée des troupeaux de bovidés et mon nouvel amour pour les Equus Asinus.
Autrement, fort sympathique rencontre en ce haut lieu des bestiaux de bât puisque nous avons la chance d’avoir en nos lieux une pélerine des temps modernes, bien décidée à se faire la route depuis Arles jusque Saint Jacques de Compostelle. Point de coquille à l’horizon mais bel et bien une motivation à toute épreuve et une volonté de se remettre en question et de méditer sur soi-même.
Demain, belle journée à venir avec l’arrivée de notre inestimable Pascalounette, en direct depuis l’Alsace !
Un Cedric en terre hostile, to be continued !