Faut pas se biler…

La neige tombe sur le port de Saint-John’s.

Cela fait maintenant deux jours qu’une belle couche blanche a recouvert cette région du Newfoundland où je termine ô combien tranquillement mon année pvtiste.

L’époque est légèrement à l’amertume et à la nostalgie. J’éprouve déjà une petite forme de jalousie en voyant la “génération 2010” s’apprêter à vivre une année qu’elle n’oubliera surement pas. Je donnerais beaucoup – et je pèse particulièrement le poids de ce mot – pour pouvoir revivre une nouvelle fois mon aventure yukonnaise.

Je garde un full bunch de choses vécues que je n’arrive pas à trier.

Vous en avez suivi, au travers de mes écrits, certaines d’entres elles. J’en ai gardé beaucoup aussi pour moi. Par fainéantise, par jeu, par volonté de ne pas dévoiler plus que le dévoilable. Comme un jeu de piste avec des indices disparates semés de ci, de la.

Dans une grosse quinzaine de jours, ce sera le retour vers la France et Paris. Ce sera le temps des retrouvailles, des fêtes et de longues soirées en perspective. Ce sera aussi le temps des bilans, des explications et des remises en cause. Le temps de rechercher ce que je veux être et ce que je veux faire.

Le post d’un dimanche 18 janvier 2010.

Sans d’autres histoires à raconter que la mienne…