Trois heures trente six du matin et une bien courte nuit en prévision, la faute aux quarts de finale des JO de Vancouver.
Le match Usa-Suisse s’est résumé à un pilonnage en règle de la cage helvète pendant les trois tiers-temps reglementaires.
Au final, une victoire capitaliste de deux à zéro face aux banquiers qui s’étaient mis en mode Coffre Fort. Dommage, les pendules étaient presque à l’heure pour un exploit.
Par contre, à l’opposé total de cette victoire plus ou moins attendue, le match Canada-Russie m’a fait vraiment halluciner.
7 à 3 au moment où j’écris ces lignes, score absolument imprévisible au regard du pedigree des deux équipes. Le goal russe, sensé être le N°1 de la ligne a joué à la perfection son rôle de passoire pendant que les lignes offensives canadiennes se régalaient avec un canardage systématique à la moindre ouverture.
Résultat: après beaucoup d’années et de matchs sans victoires de l’Erable sur la Faucille, il semblerait que l’Histoire s’inverse ce soir.
Ca va pas danser le Bolchoï dans les vestiaires soviet’. Par contre dans les rues de Vancouver, ce sera une autre paire de manches !
Une petite question pour finir, au cas où un membre de mon éminent lectorat pourrait éclairer ma lanterne: comment se fait-ce que des joueurs de niveau internationaux se retrouvent en zonzon pour cause de « Too many players on ice » ? Et que dit cette règle ?
Merci !