Le phare

It’s a land named Iceland – Part 4

Comme promis dans le post précédent, poursuivons donc notre voyage islandais avec pour aujourd’hui une exploration de la côte Est, avec deux villes (quasiment) sans intérêt et un nouveau coin de paradis !

Egilstaddir

Cette ville, à laquelle on accède via une route splendide traçant dans les montagnes,  ne présente pas spécialement d’intérêt. On y trouve le même bordel que d’habitude (banque, supermarché…), un OT avec le wifi payant (genre 300 isk) mais sympathique et proposant quelques excursions aux alentours.

Le campsite est assez moche mais dispose de bonnes infrastructures (salle cuisine, douches…), d’un bar et d’un resto, tout en ayant l’avantage d’être très proche des trucs indiqués dans le premier paragraphe.

Nous sommes restés deux jours dans ce trou, avec pour principale activité une charmante (quoique humide) randonnée en direction des multiples chutes d’Hengifoss. Elles sont au nombre de 3, apparemment charmantes, entourées de colonnes de basaltes du meilleur effet mais d’une visibilité quasi-nulle en temps de pluie… ce qui fait que nous avons entendu que vu la troisième d’entre elles (et la plus grande, accessoirement):

Une chute

A faire cependant, un petit jeu idiot: il y a une boite (relativement mal) camouflée à la fin du trail (qui se parcoure en 30 minutes, soit dit en passant) semblant être là pour du Géocaching. Vous trouverez dedans un p’tit cahier, un tampon Hengifoss pour tamponner tout ce qui est tamponnable  (vos passeports, par exemple). N’hésitez pas à laisser une trace !

Si vous n’êtes pas motorisé, une petite cabane permet d’attendre le passage de la navette et de se protéger des intempéries. On peut également y faire tenir 18 ados et 3 adultes ensemble, en serrant bien…

Djupivogur

Le groupe a décidé de s’arrêter là. Donc nous nous arrêtâmes puis nous congratulâmes: le Paradis nous avions trouvâtes. C’est un petit village de pécheur planqué dans un Fjord immense, avec un seul hôtel, deux supermarchés, un oeuf géant, une plage de sable noir et plein d’oiseaux.

Le campsite est juste superbe, situé sur les hauteurs de la ville, avec une petite maison faisant office de tout (cad cuisine, douches…), garnie de canapés parfait pour poser son popotin et lieu de rendez-vous des routards locaux. Le prix n’est même pas cher mais doit être réglé à la réception de l’Hôtel Framtid (aussi le lieu d’arrêt du bus).

Je vous recommande chaudement (mais vraiment !) de vous arrêter à Djoupi avant d’attaquer le gros bordel du sud. Vous trouverez ici une atmosphère propice au repos, qui m’a inspiré en passant cette phrase magnifique dont je ne sais que faire:

« Je me suis noyé dans le bleu infini du ciel et égaré dans la bruine vaporeuse d’une nuit de juillet »

Quelques trucs à faire dans le coin:

– Prendre la carte des oiseaux à l’hôtel et suivre les longs trails jusqu’à la presque ile tout en marchant sur plage de sable noir.
– Aller voir l’œuf  sculpté géant et tous ses copains.
– Aller jusqu’au phare
– Parler à l’espèce de fou qui tient un shop/museum de minéraux et qui vous expliquera la région
– Troquer des kiwis: vous pouvez récupérer une morue salée, un haddock, un caddie, des bouquins… En tout cas, les ados l’on fait !

Quelques photos et un plan de rando

Le phare
Le paysage local
Un (gros) oeuf

Höfn

Alors pour ce truc, on va faire très rapide: c’est moche, urbain, petit, mal foutu et y a rien. Seul le bus s’arrête là et c’est le dernier point de ravitaillement correct avant de partir vers l’est. Le campsite est certes pas cher mais tout est payant (douches, internet, prises électriques…).

Juste bon pour un arrêt d’une nuit.

A suivre dans la Partie 5: des cascades, des icebergs et un nouveau coin de Paradis…