Après le premier article consacré à la charmante vallée de la Lötschental, je vous propose, aujourd’hui, de continuer les récits du Valais et de me suivre dans la découverte d’un coin magnifique, mondialement connu, fantasmant et fantasmé: le Glacier d’Aletsch !
Kolossal Aletsch
Avant d’entrer dans le vif du sujet (sans anesthésie, bien sur), quelques petites indications et une carte de bon aloi…
Koikecé ?
Un glacier, autrement dit, un très gros truc blanc, vach’ment vieux, vach’ment grand et qui fait écarquiller les yeux en mode « Zarma, c’est quoi ce truc ».
– 23,6 kilomètres de long
– 128 km² de superficie
– Masse de 27 milliards de tonnes de glace
– 9 sommets environnant sont à plus de 4000 mètres
Oukecé ?
Kommenkoniva ?
Comme on est des Rocks Stars, on a pris, avec la #TeamGruyèreRâpé (avec, pour ne pas les citer, Jeremy, Nicolas, Gregory, Julien et Maïder)), des p’tits trains, un téléphérique et même des télésièges, histoire de pouvoir rallier la charmante petite station de Riederalp (tout en haut) depuis Morel (tout en bas).
Pour ne pas se paumer, c’est pas compliqué: c’est toujours en haut et plus ou moins vers la gauche !
Cekoniiafé
Après un repas bien mérité (et où j’ai subi quelques sarcasmes suite à ma commande jambon/melon, escalope/frites et mousse au chocolat pré-randonnée), c’est toujours en excellente compagnie que j’ai ai mis mes plus belles (et uniques) chaussures, monté mon plus bel (et défunt) objectif et que je suis parti à l’assaut des rocailleuses pentes locales avec une seule idée en tête: voir ce boudiou de glacier.
Déjà, en arrivant en haut du télésiège, y avait un truc pas net: c’était juste beau. Je parle pas d’une beauté classique, blabla. Non, je parle d’une vraie beauté, simple, naturelle, agencée avec art et technique et dont la vue s’imprime en vous comme le cachet de la Poste sur une lettre:
Ou encore
(A ce moment bien précis, quand je prenais ces photos, j’ai eu une révélation de folie du genre « Mais p’tain, c’est génial d’être là, j’veux faire ça toute ma vie ».)
Une fois passé le premier émerveillement, c’est vers le Monstre que nous sommes allés, histoire d’observer la bête d’un peu plus près. Once again, anormalitude, dégâts collatéraux et bande de blogueurs voyage devenus fous: les appareils crépitent, les bouches sont grandes ouvertes et le moment confine au panard absolu.
Sous le doux et courtois patronage de notre responsable helvète, nous avons gentiment continué notre bourlingue montagnarde, en direction d’autres curiosités du coin, notamment la Villa Cassel ou encore le musée d’Alpage.
Cependant, et en dépit de moult sollicitations à base de fromage(s), saucisson(s) et vin(s), c’est encore et encore le Glacier et ses chemins qui nous a attiré, pour une ultime et superbe balade de fin d’après-midi:
Une fois redescendus (autant de la Montagne que du choc), après moult détours et désaccords quant au chemin le plus direct, une excellente et merveilleuse dernière surprise nous attendait, histoire de conclure en finesse, délicatesse et volupté cette journée aletschoise:
Le mot de la faim ?
MIAM !