Alors que j’enrage gentiment devant les photos de mes collègues yukonnais allant skier dans la blancheur du Grand Nord, petit retour en noir et blanc sur mes premières impressions françaises et les circonstances du Voyage Maudit.
Départ donc jeudi matin à 4.00 Am de ma belle maison victorienne, adieux aux collocs, aux lapins et aux chats. Me manqueront tous !
Arrivée airport, glandage et prenage d’avion direction la capitale du Québec où une longue journée m’attend d’ores et déjà: départ prévu à 19.45…
J’ai donc laissé bien gentiment mes gros sacs à la consigne local et bougé vers un Starbucks où étaient entreposées ma légendaire douillette et mes safety shoes. J’ai passé la matinée à me dorloter par la très sympathique équipe locale, dignement représentée par Aurélie, une Pascalounette Friend tout ce qu’il y a de plus gentille.
Quelques errances plus tard sur Sainte Catherine et à la boutique des Canadiens, je repars méchamment déprimé vers Trudeau, en grognant sur la froideur de la ville, la saleté ambiante et repensant tristement à WH.
Aigreur aussi au Garage à n’avion québécois qui fait payer le Ouifi. J’en ai donc été réduit à mater des films installé sur le seul fauteuil potable du Hall Départ. Boarf.
Sinon, vol de nuit sans histoire considérant que j’ai roupillé sur quasiment toute la durée – les trois bouteilles de blanc ont bien aidé. Escale londonienne insignifiante et atterrissage sur la sol de la Mère Patrie.
Je me fais récupérer par mon Paternel et ne subit en réalité aucun choc sérieux en retrouvant Paris et sa laideur banlieusarde. Je pensais atteindre les tréfonds de la dépression mais apparement 27 années de vie locale sont un excellent préventif.
To finish, retrouvage de chambre et de maman, déballage bordélique absolu et reprise en douceur des contacts sachant que je n’ai prévenu quasiment personne de mon retour.
La suite demain !