PVT, VVT, WHV.
Ces trois acronymes commencent à être de plus en plus connus car ils ne représentent rien d’autre qu’ un changement majeur qui s’est instauré dans la façon de concevoir et de percevoir un voyage.
Que ce soit des vastes espaces du Canada à l’Outback australien, de la pampa argentine aux écoles de langue coréennes, ce ne sont pas de 7 permis différents qui offrent la possibilité de partir une année entière et de faire de cette année ce que bon semble, de vacances intégrales à un projet d’immigration.
On appelle ces jeunes (18-35 ans) voyageurs des VVTistes, des WHVers ou encore, appellation désormais passée dans le langage courant, des PVTistes.
Comment en reconnaître un ? C’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui !
Tu sais que tu es en PVT quand…
Avant de partir
– Tu as envie juste de partir, de vivre une année ou deux à l’étranger et que tu cherches le visa/permis de travail le plus facile à dégoter.
– Tu pleures devant les formalités canadiennes, tu rages devant celle du Japon mais tu ries de bonheur devant la simplicité néo-zélandaise ou australienne.
– Tu découvres qu’il faut un budget minimum de 2500€ alors que ton compte affiche actuellement un solde assez débiteur.
– Tu te demandes si c’est vraiment obligatoire de prendre une assurance voyage car, après tout, « ces choses n’arrivent qu’aux autres ».
– Tu deviens un expert en recherche de vols internationaux, quitte à passer 28 heures en escale et à prendre 35 correspondances, juste pour le plaisir de payer le moins cher possible.
– Tu t’interroges longuement et intimement sur ton mode de voyage: Sédentaire ou Backpacker ?
– Tu découvres la vaste gamme de sacs, valises ou bagages et tu t’extasies devant le génie humain dans toute sa splendeur.
– Tu ouvres un Blog, histoire de garder le contact avec les copains.
– Tu as postulé à plein d’offres d’emploi, même celles où tu es pas du tout qualifié, juste pour te donner une caution morale.
– Pendant les 3 mois précédents le départ, tu as TOUT programmé à la minute près et, la veille de t’en aller, tu t’aperçois que tu as oublié le principal.
Avant d’arriver
– Dans ton vol pour Montréal, la moitié des passagers s sont français et sont, eux aussi, des PVTistes, des JPistes ou des RPistes.
– Tu gardes précieusement serrée contre toi la petite pochette contenant ta LI, ton attestation bancaire et ta preuve d’assurance.
– A la douane de Buenos Aires, Santiago ou Mexico, c’est la premières fois qu’ils entendent parler de ce truc « Piviti ? Double Iou héche Vi ? »
– Tu chies dans ton froc au moment dudit passage à la douane, de peur de te voir refoulé parce qu’il te manque juste un petit quelque chose (ou alors parce que tu viens en touriste sans vouloir valider ton permis…).
– Tu souries, béat, au moment du décollage, à l’idée de te lancer dans une aventure pareille.
Une fois arrivé
– Tu te prends une baffe devant ton niveau d’anglais/d’espagnol/de japonais/de coréen: personne ne te comprend (et vice-versa).
– L’hébergement que tu as si soigneusement réservé est complet (ou alors tu t’es trompé de date) et du coup, tu es un peu beaucoup à la rue.
– Tu fonces faire TOUTES les démarches administratives et tu commences ta tournée de dépôt de CVs.
– Tu rencontres l’ami du cousin de la sœur du beau-frère de ta tante par alliance.
– Tu deviens Supporter des équipes de sport locales (même celles dont tu ignorais jusqu’à l’existence).
– Tu fuis les français car « Je ne suis pas comme eux ».
– Tu termines bourré à force d’avoir trop poussé sur l’alcool de patates (et oui, le JetLag, c’est pas qu’une légende !).
– Tu réponds fièrement, quand tu croises un p’tit nouveau: « Ouais ça fait longtemps que je suis là… Ouais, une semaine quoi… »
– Tu te dis, en te levant le matin: « Mais putain, c’est génial ce que je vis ! ».
A suivre !