Comme un petit quelque chose avec une pointe d’amertume, un peu acide, un peu piquant, assez désagréable, avec une forte teneur nostalgique et une certaine de rancœur doublée d’un zeste d’incompréhension.
Où donc me suis-je planté depuis mon retour pour tourner en rond à ce point ? D’entretien en entretien, d’envoi de cévés et de LM, d’aller-retour aux quatre coins du pays (et c’est pas une image !) pour finalement avoir le plus laconique des mails:
J’ai quand même reçu ça après un entretien du côté de Marseille et un A/R depuis Panam’ dans la même journée. Ça coutait quoi de passer au moins un coup de fil ?
Sinon, sympa aussi:
Monsieur Yukon,
Vous avez bien voulu répondre récemment à notre annonce concernant l’offre d’un emploi et nous vous en remercions.
Malgré vos qualités professionnelles, nous avons le regret de vous informer que votre candidature n’a pas été retenue.
En vous souhaitant de trouver rapidement un poste conforme à vos aspirations, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Cordialement,
Ainsi que quelques dizaines d’autres, souvent automatisés et pré-formatés, où la teneur est toujours la même: « Blablabla – y a rien pour vous – blablabla – bonne chance – blablabla ».
Pourtant, je m’applique à ne postuler que dans des jobs où je sais avoir les compétences, où je sais ce que je peux faire ou ne pas faire, où je sais que je corresponds parfaitement au profil recherché.
Mais (avec mais, fais ce qu’il te plait !) il y a toujours la petite bricole qui fait mal: expérience, diplôme, trop/pas assez d’assurance, pas le budget, poste qui n’existe plus, poste qui a changé, poste à créer, poste introuvable, poste introuvé, poste pas budgétisé, poste trop budgétisé, conditions salariales indécentes et ainsi de suite.
Alors je sais bien que ça ne va pas faire avancer le schlimbicl bordel de venir encore gueuler que j’en ai quelque peu ma claque, que mon niveau de blasitude atteint de nouveau des sommets improbables, que je ferais bien de me bouger le cul au lieu de déblatérer des monceaux d’immondices sur ce blog, que c’est pas constructif, que vous ne viendez pas ici pour lire ça (enfin à voir…) et tout le toutim habituel.
Donc pour ce soir et pour boucler cet article qui frôle l’inutile: Malabar.
Parce que quand y en a marre, y’a…