Une histoire de généa(pas)logique
C’est une histoire toute bête, qui commence par une simple recherche, quelque part sur Gallica. Un nom, un prénom, de la curiosité. Puis des résultats qui s’affichent, un sourcil qui se lève, une main qui caresse le menton en lisant les mots affichés. Ensuite, des bras qui se croisent, la tête qui bascule vers le plafond et les pensées qui se mettent en place, en essayant de combiner des informations éparses en une structure cohérente. Silence. La tête revient vers l’avant, les yeux rivés sur l’écran. Les signaux mentaux d’alerte rouge clignotent en mode DEFCON et les mots sortent seuls, scandés à voix basse, pour moi-même : “Ce n’est pas possible”. D’une banale recherche à la quête d’indices sur des vies étalées tout au long du vingtième siècle, voici comment ma grand-mère m’a fait découvrir une branche totalement inconnue de ma famille !
La généalogie, cette passion chronophage
Mon histoire familiale est, comme tant d’autres, un sacré foutoir. Chez nous, chez moi, pas de droite ligne qui remonte sagement jusqu’à des ancêtres moyenâgeux, en laissant des traces évidentes manuscrites dans toutes les archives de (feu) le Royaume de France. Non, je suis plutôt le fruit d’un melting-pot improbable, où se croisent pas mal de wallons, des russes, un italien égaré, quelques suisses perdus, probablement une ukrainienne de passage et des français.e.s qui se demandant ce qu’ils font là. Les voyages, les rencontres, les destins ont tissé une toile d’une complexité effarante où, depuis que j’ai eu le bonheur de poser le doigt, je me retrouve immanquablement emberlificoté. C’est une quête sans fin, inépuisable, que d’essayer de répondre à cette simple question, que nous nous posons tous un jour : “Mais, d’où je viens ?”
Cette question, je peux y répondre très grossièrement. Sur trois générations du côté paternel de mon père. Sur beaucoup plus du côté de ma mère. Le travail y a déjà été très sérieusement fait, par des gens passionnés, compétents, minutieux, qui sont remontés jusqu’au quinzième siècle. Les noms défilent, les vies se dévoilent, au gré des mariages, naissances et décès. L’arbre aux racines bien solides me permet de me situer, tout au bout de cette branche, là-bas. L’avant-dernier d’une lignée à l’étendue insoupçonnée, parmi tant d’autre qui grandissent sur leurs propres rameaux.
En théorie, je pensais donc que tout était connu, que cette partie de mes ancêtres n’avait plus rien d’autre à offrir que des détails. J’étais même déjà en train de me pencher sur les circonstances de l’arrivée en France, depuis la Sainte Russie, des mes arrière-grands-parents paternels, essayant de comprendre comment demander un certificat de naissance en russe quand j’ai eu une petite idée toute simple, juste pour la curiosité : rentrer le nom de ma grand-mère maternelle sur Gallica.
Entre ici, Joséphine Victorine
Née à l’aube du vingtième siècle, en 1901, mariée en 1923, décédée en 1979, je n’ai jamais connu Victorine Joséphine, ma grand-mère. Je la devine comme une femme de caractère, dure, intransigeante, honnête, avec une tendresse particulière pour ses petits-enfants. Mais de sa vie, je ne sais presque rien. J’ai bien quelques dates, des anecdotes entendues et des souvenirs narrés (dont la perception était très différente selon la personne de la fratrie qui racontait : six sœurs et un frère, quand même). Mais c’est tout, hormis les photos.
Ce qui est précieux.
Elles sont précieuses, ses photos anciennes, qui ont près de cent ans pour certaines. D’un très petit format et délicieusement jaunies par le temps, j’y vois mon oncle et toutes mes tantes, à différentes étapes de leur jeunesse, dans des clichés si désuet. En tenue de communiante, enfants prenant la pose, figé.e.s avec le regard tourné vers l’objectif, sans aucun instantané. Je devine des opportunités saisies, la volonté d’explorer quelque chose de peut-être nouveau, une sortie familiale chez le photographe. Ou peut-être l’achat, exceptionnel, d’un appareil ?
Cependant, en-dehors de la tendresse filiale devant ma mère toute petite, ce qui attire le plus mon attention, ce sont celles où figurent mes grands-parents. Surtout une, bien particulièrement. Presque la seule où je peux les voir seuls, sans enfant, dans leur jeunesse. Elle est assise sur un banc, il est debout derrière elle. Leurs mains semblent se toucher. Lui, en costume, elle en robe. Probablement vers les années 20, aux alentours de la date mariage, alors que toute leur existence commune restait à écrire.
Il y en a d’autres, que j’affectionne également, celles qui ressemblent à des photos d’identité, voire même anthropométriques. De face, de profil, presque sans sourire. Mais je doute : est-ce bien la même personne ? Est-ce que j’imagine une ressemblance ou sont-ce vraiment deux visages distincts ? Mais non, c’est bien elle, au fil de sa vie.
Je me demande d’ailleurs comment ils ont pu se rencontrer. Elle, Victorine Joséphine, née à Launois et lui, Louis Bernard, enfant de Suisse à l’œil blessé, au nom francisé. Comment est-ce que leurs chemins ont fait pour se croiser ? Que venait-il faire dans ce coin de France ?
Louis
Je suppose que cette question ne trouvera jamais de réponse.
Une drôle de tradition nominale
L’exploration de mon arbre généalogique m’a réservé une drôle de surprise ou plutôt, devrais-je dire, une sorte de cadeau empoisonné qui va être la source de tous mes quiproquos. En effet, il semble que mes aïeules et aïeux avaient une prédilection particulière pour deux prénoms bien précis : Victorine et Joséphine, Victor et Joseph. C’est ainsi qu’entre 1775 et 1907, j’ai noté la présence d’au moins quatre Victor, trois Joseph, trois Victor-Joseph, cinq Joséphine, trois Victorine, une Victorine Joséphine et une Joséphine Victorine (et il est fortement possible que certain.e.s soient passé.e.s à travers mon tami). Il arrive aussi que le même prénom soit porté par l’ainé.e de la famille : j’ai ainsi un grand-père, un père et un fils qui se nomment tous trois Victor.
Je ne sais pas précisément le pourquoi du comment. Je suppose que cela répond à une certaine logique : rendre hommage à un.e ancêtre fondateur.trice ? Perpétuer une tradition ? Léguer un héritage ? Ce que je sais par contre très bien (et je témoigne de première main), c’est que cette propension à nommer pareillement ses enfants est une vraie, pure, totale et absolue source d’incompréhensions majeures pour les généalogistes en herbe qui viennent fouiner dans le terreau familial, deux cents ans plus tard. Et c’est ce qui explique aussi que le nom de Victorine Joséphine soit resté dans l’ombre jusqu’à présent, totalement oublié de nos archives.
Entre ici toi aussi, Joséphine Victorine
Au départ, il y avait donc un nom (celui de ma grand-mère), une certitude (elle est ma grand-mère) et une envie (celle de chercher sur Gallica). Sauf que, nées de ce trio a priori banal, sont venues une journée et une nuit absolument folles, passées à fouiner les archives scannées de la Marne, à naviguer dans des tables décennales, des registres d’état-civil, les recueils de l’armée, les sites de généalogie. C’est pendant ces moments de recherches intenses que j’ai compris que j’avais déterré ce que j’ai cru être au départ une horreur, avant de me rendre compte, avec stupéfaction, qu’un vaste territoire vierge s’ouvrait à moi.
L’élément de départ
Qu’est-ce qui a donc déclenché tout cela ?
Un simple entrefilet d’un numéro du Journal Officiel de 1919, disant qu’en tant que veuve de soldat porté disparu, Joséphine Victorine, Veuve Bour, avait le droit à une pension de 800 francs, majorée de 300 francs pour cause d’enfant.
A priori, rien de bien spécial là-dedans sauf que :
- Personne n’a jamais entendu, lu ou fait mention d’un premier mariage de notre grand-mère au sein de la famille.
- Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’enfant ?
Ni une, ni deux, je fais un rapide calcul : si elle est veuve d’un soldat, c’est que son mari était soldat et est mort pendant la première guerre mondiale. Ce qui donne, possiblement, une date de mariage allant jusqu’en 1914. Si je considère qu’elle a eu un enfant après s’être mariée (histoire d’époque et de tradition), tout cela donne plus probablement deux évènements survenus avant 1914. Or, il y a un hic (et même un gros) que je suis allé vérifier : Victorine Joséphine est née en 1901.
Ce qui signifie qu’elle se serait mariée étant âgée de dix à treize ans. Alors, même à Launois, dans la Marne profonde, au tout début du vingtième siècle, cela m’a paru très, très fortement improbable, surtout avec un mariage que j’imagine religieux et civil.
Bref : ça ne tient pas du la route et il y a forcément quelque chose qui m’échappe quelque part.
Premières recherches
Premiers réflexes : approfondir un peu Gallica et vérifier de près les papiers familiaux.
Le premier cité ne m’apprend vraiment rien de nouveau, confirme le mariage déjà connu et ne fait, en réalité que rajouter du mystère autour du premier document. Les archives familiales stockées ça et là ne disent strictement rien de plus : aucun Bour n’apparait nulle part, aucun mariage n’est évoqué où que ce soit.
Je décide donc d’aller à la source, tout d’abord, en vérifiant si Victorine Joséphine est vraiment Victorine Joséphine. Pour ce faire, je croise très, très fort les doigts et je pars explorer les archives départementales numérisées de la Marne, en espérant y trouver trace(s) et indice(s).
Miracle de l’internet : les registres paroissiaux et d’état civil de Launois sont disponibles, en ligne, pour la période entre 1847 et 1911. Ceux couvrant les années de guerre, jusqu’en 1945, sont par contre consultables uniquement en salle de lecture.
Ouille.
Bon, tant pis, j’attaque quand même et quelques minutes dans le recueil idoine me suffisent à vérifier que, oui, Victorine Joséphine est bien née à la date prévue, des parents connus. La délicieuse écriture manuscrite du Maire de l’époque “faisant office de greffier”, ne laisse aucun doute. Un ajout ultérieur au même fichier stipule même que Mamy Victorine s’est bien mariée avec Papy Louis, en 1923. Donc, ce n’est pas définitivement pas elle qui est devenue veuve après la guerre.
Mais alors, qui ?
Un nom, c’est déjà énorme
Lors, je tente une autre approche. Je laisse délibérément Victorine Joséphine de côté et je décide de me concentrer sur le nom : Bour. Pour en savoir plus sur ce soldat mort pour la France, qui a valu à sa veuve une pension, rien ne vaut les archives de l’armée : direction Mémoire des Hommes et, plus spécifiquement, la section qui permet de faire une recherche en ligne : la Base de données des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale.
Une première recherche seulement sur le nom me donne 8417 résultats. J’affine au maximum les critères de recherche (nom exact, pays de naissance, statut mort pour la France et annotations), ce qui me permet d’arriver à une liste de 36 noms.
De là, je décide de faire une nouvelle sélection en enlevant
- Ceux qui ne sont pas portés disparus (on trouve mention des causes du décès).
- Ceux qui ont un grade (“mon” Bour étant spécifié soldat sur le JO)
- Ceux qui ne sont pas originaires de la région proche de Launois, c’est à tout dire partout sauf les Ardennes, grosso modo.
- Ceux qui me paraissent, arbitrairement, trop vieux ou trop jeunes pour s’être marié et avoir eu un enfant avant la guerre.
J’arrive ainsi à une ultra-short liste de six noms, répondant à tous les critères que je garde de côté, sans trop savoir qu’en faire, sachant qu’il est une heure du matin, que je commence à avoir les yeux fatigués à force de lire des archives manuscrites vieilles de plus de cent et que j’ai la fâcheuse impression d’être arrivé dans un cul-de-sac. Pourtant, par acquis d’esprit (et parce que le passé m’a appris qu’on trouve souvent ce qu’on cherche là où on ne s’y attend pas toujours), je décide d’aller fouiner une dernière fois dans les archives de Launois.
Vive les tables décennales !
Si vous ne savez pas ce que vous cherchez mais que vous voulez chercher quand même chose, n’hésitez pas : foncer étudier les tables décennales. Ce sont des cahiers qui résument le contenu des registres d’état-civil (naissances, mariages et décès, divorces, reconnaissances d’enfants, tenus par tranche de dix ans. Sans trop savoir ni pourquoi ni comment, j’ai pensé que ça pouvait être une bonne idée. Qu’il y aurait peut-être quelque chose à y trouver si, comme j’en ai l’intuition, le mariage a eu lieu à Launois.
Je feuillette, je feuillette. Je feuillette.
Et là, tout à coup, tout en bas d’une page, sur une seule ligne, je tombe sur ce que je cherchais, sur ce à quoi je ne croyais plus : une mention officielle d’un mariage entre un Bour et une Joséphine Victorine, en date du 14 mars 1908.
Je me réveille instantanément, je me frotte les yeux, fonce compulser derechef les arbres généalogiques de Geneanet et autres : aucune mention nulle part, aucune occurrence. Le vide intersidéral.
Dérouler la pelote
Pour autant, cette absence de toute mention n’est pas un mauvais signe : elle signifie simplement que personne n’a cherché ou que personne ne connaissait ces gens ou encore que personne n’avait les éléments nécessaires pour les rattacher à la généalogie familiale.
Du coup, avec deux noms complets, une date de mariage et des registres d’état-civil accessibles en ligne, tout (ou presque) est joué, à portée de main. Ce n’est plus qu’une grosse pelote à dérouler, en prenant le temps de s’arrêter à chaque nœud, pour ne surtout pas briser le fil.
Première étape dans le débobinage : aller vérifier de suite sur Mémoire des Hommes. Je trouve sans souci celui que je voulais trouver (et qui figurait bel et bien dans ma short-list précédemment évoquée) : Firmin François prend corps sous mes yeux. Lieu de naissance, parents, états de service et décès (forcément) tragique dès septembre 1914, au Bois de la Gruerie.
Seconde étape : aller compulser le registre des mariages. Dénicher celui que je cherche se fait en un clic d’œil mais ces quelques lignes, couchées en mars 1908, me réservent une immense surprise puisque je comprends d’où vient mon quiproquo originel : sa compagne se prénomme Joséphine Victorine tandis que ma grand-mère était Victorine Joséphine. Sur ce document numérisé, je découvre également que Joséphine ne se situe pas du tout où je la pensais être puisqu’elle est la sœur du père de Victorine. Joséphine, fille de Victor, petite-fille de Victor, sœur de Camille et donc tante de Victorine. Autrement dit, une génération seulement sépare les deux femmes, nées à seize ans d’intervalle.
Troisième étape : continuer les consultations des archives, en me concentrant cette fois-ci sur cette inconnue majeure, Joséphine Victorine. Je trouve sans souci son état-civil de naissance, qui me réserve cependant une nouvelle information puisque j’y trouve annotée sa date de décès. Voilà donc les deux extrêmes de sa vie en ma possession, avec quelques notes : elle est née à Launois en 1885, s’est mariée en 1908, a perdu son mari en 1914, a eu un enfant entretemps et meurt en 1951, à Sedan. Résumé ainsi, c’est lapidaire mais n’est-ce pas le lot de toutes nos existences ?
Quatrième étape : à ce stade, je commence à avoir épuisé bon nombre de ressources dans celles que j’ai à disposition mais il me reste une piste à éclaircir, avec l’enfant qui apparait dans le Journal Officiel de 1919. Je retourne donc explorer mes tables décennales adorées où je trouve ce que je cherche avec une dimension dramatique supplémentaire puisque, en réalité, Firmin et Joséphine n’ont pas un mais deux enfants, Jean Victor (en mars 1909) et Hélène Ursule (en août 1910). Il n’est pas besoin d’un long texte pour comprendre que seul l’un d’entre eux a survécu jusqu’à après la guerre. Cependant, je ne peux pas, à ce moment, accéder à cette information car les tables décennales numérisées s’arrêtent en 1912. Je dois donc, pour le moment, abandonner Firmin et Joséphine pour me concentrer sur ces deux nouvelles graines dans mon arbre : Jean et Hélène.
Cinquième étape : puisque les vieilles recettes fonctionnent correctement, autant continuer ! Etant né.e.s à Launois, retrouver les actes de naissance des deux enfants est un jeu… d’enfant. La fiche de Jean ne m’apprend rien que je ne sache déjà et aucune information nouvelle n’a été ajoutée au fil de sa vie (que je devine courte, hélas). C’est avec une certaine lassitude que je cherche celle de sa sœur, qui me redonne subitement un très net coup de fouet salvateur puisqu’y figurent la date, le lieu et le nom de son… époux ! Car oui, Hélène s’est mariée en 1934 à Longwy, en Meurthe-et-Moselle.
Voilà donc où s’achèvent les aventures ardennaises de cette nouvelle branche. Il est donc temps pour moi maintenant d’aller, numériquement, me promener à 110 kilomètres à l’est, vers Longwy.
Longwy, morne plaine
Avec l’avancée dans le temps se présentent de nouvelles difficultés: les archives les plus récentes ne sont pas numérisées (et ne semblent pas devoir l’être avant belle lurette) sur le site des archives départementales de la Meurthe et Moselle. Si je veux vraiment connaître la suite de l’histoire, il va me falloir envisager un vrai périple géographique.
Sauf si j’arrive à utiliser un outil qui m’a déjà servi dans le passé : les recensements.
Celui de 1936 en particulier… qui se trouve être accessible en ligne !
Cependant, comment trouver une aiguille (un nom de famille) dans une botte de foin (la ville de Longwy) ? Certain.e.s me diront qu’il suffit de brûler la botte puis de passer un aimant dans les cendres mais cela ne me parait guère adapté. Du coup, je préfère parier sur la bonne volonté des milliers de bénévoles qui s’en donnent à cœur joie pour annoter les fiches… et c’est ainsi que, bingo majeur, me revoilà revenu sur les traces d’Hélène, toujours mariée en 1936, qui a gardé son nom de jeune fille et qui a eu un enfant prénommé Jean (né en 1934).
Je ne cherche pas spécialement, pour le coup, à explorer la piste du mari. J’ai son nom, son prénom et je dois pouvoir trouver le reste mais je préfère me concentrer sur Hélène (à défaut de Jean, son frère, qui est donc celui décédé sans que je ne connaisse l’année ou les circonstances). Je tente quelques nouvelles perches mais je ne trouve rien. La piste que je suivais minutieusement s’assèche doucement. Je trouve seulement une date de décès, via l’INSEE, qui m’indique qu’elle a quitté ce monde à Sedan (comme sa mère), en juin 1996, à 86 ans.
Les informations sur Jean (son fils, pas son frère) sont encore plus parcellaires. Je ne trouve qu’un faire-part de décès, indiquant qu’il est mort à Floing, à 85 ans. Le faire-part porte mention d’une compagne mais ne parle pas d’enfants.
Le point final ?
Et voici donc venue la fin de cette branche, entamée en 1885 ?
Est-ce avec le départ de Jean que se clôturent ces découvertes, ces mouvements ?
Sont-ils donc tous voués à retourner dans l’oubli ?

Peut-être… ou peut-être car, par un ultime soubresaut taquin, le destin m’a offert une jolie surprise avec la découverte du neveu d’Hélène, trouvé via un site de généalogie suite à une recherche très, très, très ciblée de ma part. Il parait que certains chapitres restent encore à écrire et il se pourrait que l’histoire ne soit pas, en réalité, totalement terminée car si Pierre (ledit neveu) cherchait depuis très longtemps des informations sur la famille d’Hélène, il ne la connaissait que sous le nom de son second mari…
A suivre !