De l’aventure !

On m’a demandé de l’aventure et, respectant corps et âme mon aimé lectorat, je me fais fort de lui parler d’aventures, pas plus que maintenant et voire même tout de suite.

Puis-je me demander ce qui m’a pris hier soir, lors d’une nouvelle sortie CSing, de demander à deux gallois si « they got a rugby team in their country ? ».

En tout cas, à défaut de franchir les limites de la diplomatie sportive, j’en en tout cas allumé les feux de la vengeance, dument réclamée ‘et obtenue) au billard et qui s’est soldée par une miraculeuse victoire de mon duo franco-californien. On a sauvé et la face et l’honneur, ainsi que deux pintes gracieusement offertes par lesdits gallois (qui doivent encore en avoir mal au fondement à cette heure-même).

Puis-je également m’interroger sur la recherche d’emploi en ce beau pays ?

Je passe mes journées à faire du Resume Dropping tout partout, vantant mes qualités émérites de Barman et assurant de mes disponibilités absolues pendant la World Cup, assurant que je suis prêt à bosser de suite et que je mettrais tout mon cœur à l’ouvrage aussitôt l’embauche conclue. J’applique comme d’hab’ la bonne vieille méthode du « qui n’essaie rien n’a rien » et continue à balayer nonobstant tous les champs professionnels se rapprochant vaguement de mes présumées compétences.

Puis-je dubiter sur certains mails reçus ?

Le routard m’informe deux fois, en termes fleuris et courtois, qu’ils ne souhaitent pas créer de guide sur la NZ, que ce n’est pas dans leur programme des vingt prochaines années et qu’ils doivent, le cœur déchiré, refuser mon projet – que je n’ai d’ailleurs jamais soumis formellement.

Puis-je rêver ?

La coupe du monde commence demain et je fais devoir faire le paparazzo à travers le Te Papa pour choper les Springboks sud africains qui seront dans le coin. Après les russes bourrés et les gallois veners, je vais essayer de rester soft et de me contenter de faire le boeuf sur les photos. J’ai aussi mon dossier sur la francophonie en NZ qui avance bien mais sans que je n’ai encore réussi à le fourguer à quelqu’un. Le monde s’en fout à ce point là ?

Pourquoi ?

Surement parce que. Et c’est déjà pas mal.