Deshérance planétaire

Hello !

Voici donc revenu le temps légendaire du PVT, avec donc cette fois-ci une nouvelle destination bien (in)connue: la Nouvelle Zélande !

Pour ce faire et aller passer mon année au pays des kiwis fringuants, il a donc fallu que je me tapasse (comme diraient les espagnols) quelques 20 000 bornes en avion, chez mes copains de BA/Quantas.

Voici donc, vol par vol et aéroport par aéroport, le ressenti de ce trip intérieur (quand même vach’ment extérieur aussi…)

Paris le 16 août

Roissy, ça pue. Je hais cet aéroport encrassé et militarisé à en crever, mal desservi et mal foutu. Le temps de passer vite fait au T3 récupérer mon beau tshirt de GM, je trace ma route fissa fissa vers le T2. Un enregistrement de bagage plus tard (mon gros sac à dos 85 litres mais seulement 16 kilos), je suis fin prêt pour la première étape de mon aventure: London Heathrow.

London

On voit tout de suite que le sens du service n’est pas exactement le même outre manche. Quand en France, je me fais crier dessus par une hôtesse mal foutue et probablement TMB, je retrouve ici cette facade politiquement correcte qui fait que les clients sont aimés et choyés. Ma transhumance du T5 au T3 n’est que poésie et douceur, toute en volupté et en duty free. Je m’offre un petit sourire en regardant le hall de départ où j’avais glandé de longues heures deux ans auparavant avec Virginie quand notre vol canadien avait été retardé pour cause de neige…

Comme d’hab’, le wifi est payant mais je trouve un EAT de très bon augure où je me restaure pépérement avant d’enfin me diriger vers mon A380 fétiche, d’enlever pour la Xème fois ma ceinture et d’embarquer pour ma seconde escale…

Singapour

Autant vous le dire de suite: ce gros n’avion géant, bah c’est la classe absolue ! Les sièges sont grands, espacés et y a tout plein de boutons partout pour faire mumuse dans tous les sens. L’écran devant soi contient plein (environ 80) de films, des radios, des jeux… et même du tchat entre les passagers. Il suffit d’envoyer un invit’ au siège de son choix et tu peux parler en live avec la future élue de ton coeur. C’est y pas la classe ça ?

Aussi, faut noter qu’il y a d’autres options à la cool: la caméra embarquée sur l’empennage de l’appareil et qui filme tout, le plan de vol interactif, le bouton pour appeler les hôtesses…

M’enfin, sur les XX heures de vol, j’en ai passé 5 à regarder Thor, Rio et Kung Fun Panda 2 et le reste à dormir comme un cochon, bien aidé par les deux bouteilles de blanc gracieusement fournies sur demande.

L’arrivée en terre asiatique est barbare: l’arrêt n’existe que pour ravitailler l’appareil et permettre à l’équipage fatigué de se reposer. J’erre dans le grand terminal en repérant les belles zones fumeurs, en squattant les millions d’ordis mis à dispos pour le net (gratuits !!!) et en regrettant de ne pouvoir aller explorer la ville.

Je tape de même la discut’ à un backpacker australien à qui j’apprends l’existence du WHV et qui se promet d’en faire un après son road trip asiatique.

Décollage (enfin !) 3 heures après pour Melbourne et dix heures de vol en sus…

Melbourne

Deux bouteilles supplémentaires dans la gueule, un Thor en plus (contrairement aux croyances, le Thor ne tue pas) et quelques navets supplémentaires, j’atterris complètement dézingué dans la riante bourgade de Melbourne (dont je ne verrais rien en fait) où je ne cherche rien d’autre que le panneau « Internation Transfer ». Une fois passé un sombre couloir, enlevé ma ceinture et sourit aux douaniers australiens, c’est très vite que je pars m’affaler comme un ours sur l’un des sièges de la salle d’attente.

Exit le duty free, exit les coffee and co, je ne vise qu’une chose: Wellington !

Wellington

Enfin ! Après mes deux jours et XX² heures passées assis, j’arrive enfin dans la capitale de mon nouveau pays.

La vue depuis l’avion est démentielle: la première chose que j’ai aperçu: le sommet enneigé des montagnes et un panorama à me faire bêler (ce que j’ai fais d’ailleurs !).

Pour ce qui est du reste, ce sera pour le prochain numéro !