No ! Qui a mon téléphone ?

Comme promis dans l’article d’avant hier, voici le récit bien particulier d’une aventure d’un jeudi après-midi.

Pour ne pas perdre le fil

Je me suis retrouvé fort dépourvu jeudi, m’apercevant que mon N8 adoré n’arrivait plus à envoyer un seul sms, en dehors d’une fenêtre très courte de dix secondes suivant l’allumage dudit monstre. Sachant que j’ai un forfait mensuel de 2500 textos à utiliser (pour la modique somme de 12 dollars chez Vodaphone) et que lesdits textos sont le moyen de communication usuel du pays, il a donc fallu que j’intervienne le plus vite possible.

Après avoir chatté avec les conseillers, navigué sur X² sites relatifs au tél et à ses problèmes, j’ai fini par me résoudre à formater à la bourrine, en effacant tout pour retrouver une configuration d’origine. Or, tenant à mes précieux clichés, je me dois avant tout de faire un joli back-up préventif. Et pour ce faire, il faut utiliser un charmant câble pour relier les deux bidules (l’ordinateur étant le second).

Une fouille ultra approfondie de mes affaires m’amène à une conclusion malheureusement définitive et inéluctable: j’ai des machins USB, des machins éthernets, des lecteurs de trucmuche à foison mais de cable Nokia, nullement.

Oukilé donc passé ?

Il est loin le cable...

Errance téléphonique

Accablé par le poids d’un destin insoutenable, c’est avec toute la peine du monde que je trimballe ma pauvre carcasse dans les rues de Dunedin, espérant apercevoir dans les rayonnages informatiques locaux un quelconque truc me permettant de sortir de mon marasme actuel.

Après la boutique Vovo du Dominion, j’entre chez Pénis Smith (hilarant jeu de mot inside), envisageant même d’acquérir une clé Dent Bleu pour créer l’inéluctable connexion tant espérée.

Helas ! Fort marri je fus encore quand la délicieuse vendeuse m’annonça:

  • Qu’il ne vendait plus les câbles adéquats
  • Qu’ils n’avaient plus d’accessoires Bluetooth
  • Que le receleur Nokia le plus proche était – environ – en Europe.

Trois Bouhouhou plus tard, mes pas m’amènent dans une seconde boutique Pénis Smith située – au moins – entre Bab el Oued et Trifouillons les Roustignolles et où un délicat Nerd/Geek boutonneux et à cheveux long me démontre par A+B qu’un cable mini-USB à vingt dollars est ce qu’il me faut pour satisfaire mes désirs les plus fous voire même plus encore et que je n’ai donc nullement besoin de me lancer dans les opérations technologiques susmentionnées, ce qui ne manque pas de me réjouir et de remercier gaillardement l’aimable personnage.

La délivrance

4 heures.
240 minutes.
14 400 secondes.

4 gigas de données sauvegardées puis restaurées. 2 fois.

3 Soft Reset.
2 Hard Reset.

45 jurons en français.
23 insultes en anglais.
12 gros mots en espagnols.
4 locutions pas polies italiennes.

C’est ce dont j’ai eu besoin avant de pouvoir – enfin – envoyer un SMS, ce que je traduit dorénavant et pour toujours en Stupide Médium Stupéfactoire (ou tout autre équivalent achronymiquement incompréhensible).