Les paysages de Saint Marcellin Vercors Isère

Découvrir Saint-Marcellin Vercors Isère (en famille).

Des routes vertigineuses où se creusent des tunnels à flanc de montagnes. Des allées infinies de noyers encadrant les chemins. Des maisons suspendues au-dessus de la Borne, semblant défier la gravité. Des plateaux comme inaccessibles qui ne se rejoignent qu’en empruntant les chemins de traverse. Des villes et villages où se cachent des jardins remarquables, des restaurants d’exception, des musées étonnants. Et, au milieu de tout ça, trois personnes : deux pères, un grand-père, deux fils et un petit-fils, venues explorer, le temps d’un long week-end, le territoire de Saint-Marcellin Vercors Isère. Alors, de Choranche à Presles en passant par Chatte et Pont-en-Royans, venez à nos côtés : nous vous faisons découvrir cette région d’une beauté à couper le souffle où flambe une humanité merveilleuse et chaleureuse !

La genèse d’un voyage

“Allo Papy, ça te dirait de venir avec nous ? Genre du côté de Saint-Marcellin ? Tu nous récupères à la gare le vendredi midi avec la PapyMobile et tu nous ramènes le dimanche en fin d’après-midi. Oui, à Valence TGV. Ce qu’on va faire ? Ben explorer le coin. Oui ? Génial !”

C’est ça que j’adore quand je sollicite mon père pour un voyage : la réponse est toujours oui. Qu’il s’agisse d’organiser un roadtrip dans la Drôme, de descendre le voir à Annecy ou d’aller nous promener ensemble dans la Somme, je sais que je vais pouvoir compter sur lui. Toujours prêt, toujours partant, toujours minutieux et redoutablement bien organisé. Et puis, il y a ce bonheur de partir tous les trois, sur trois générations et de voir ce lien familial se renforcer encore et encore, de voir mon fils heureux de revoir son grand-père, d’observer les sourires nullement cachés de mon père lorsqu’il voit son petit-fils courir vers lui. Et nos blagues rituelles sur le PapyTank, le PapyChar, le PapyTurbo, blagues accueillies par une petite moue amusée, l’air de rien et le genre de tout. Ils sont précieux ces moments car fragiles, éphémères, beaux. Et chaque page que nous écrivons dans le grand livre de notre histoire créé la plus belle des choses : des souvenirs à conserver pour une vie entière.

Instantanés préparatoires samaro-amiénois

Bon, Titi, tu veux aller dans le Vercors avec Papy à la fin du mois ? Oui ? Et tu vas rater un jour d’école et un entrainement de handball. Et la grande rederie d’Amiens. Pas de soucis ? Cool ! Et qu’est-ce que tu veux savoir ? S’il y a des cartes Pokémon dans le Vercors ? Et en Isère ? Et à Saint-Marcellin ? Mais je n’en sais rien et puis, honnêtement, tu sais, le monde entier ne partage pas ta passion des cartes Pok… Quoi ? Est-ce que tu pourras regarder un épisode Pokémon dans le train ? (…) Alors, pour partir trois jours, la règle d’or est de prévoir assez pour quatre. Oui, quatre jours même si l’on part trois. Hum, je peux te prendre ta valise ? Je ne pense pas avoir besoin d’un sac à dos, je vais juste prendre l’orange pour le matos photo. Je peux ? Cool, merci ! (…) Hum, les chaussures de randonnée, les polaires, cinq paires de chaussettes, trois pantalons, cinq t-shirts, des livres, le classeur Pokémon TITI ? As-tu fait ton sac ? Non ? Ben il va falloir parce qu’on va partir dans pas longtemps. Hein ? Prendre l’encyclopédie des Pokémon en cinq volumes ? Non. Et, quoi ? Passer t’acheter un magazine à la gare ? Tu te souviens de ce qu’on a fait mercredi après-midi ? Oui, les Chroniques de Fantomiald, oui, voilà (…). Bon allez, chaussures, manteau et on décolle prendre le train et on va espérer n’avoir aucun retard : à nous Saint-Marcellin Vercors Isère !

Retrouver Papy

Descendre du train. Monter cet escalier puis celui-ci. Traverser le hall et prendre la rampe. Apercevoir une silhouette bien connue s’avancer doucement. Sourire, lever une main tandis que la seconde en tient une autre, bien plus petite. Sourire. Faire la bise. Observer les retrouvailles. Laisser derrière nous la gare de Valence TGV. Ouvrir les portes de la voiture, installer Titi dans son siège. Monter à l’avant, côté passager. Passer la barrière, regarder la destination rentrée dans le GPS. C’est parti !

#VercorsIsThere : le retour à l’essentiel

72 heures pour découvrir le territoire de Saint-Marcellin Vercors Isère, c’est court mais cependant suffisant pour se rendre compte de deux choses importantes. La première, évidente, saute aux yeux dès la sortie de la route : c’est beau.

Pas juste beau genre ouais ouais. Non, beau genre majestueux, magnifique, exceptionnel. Les montagnes avec leurs falaises abruptes, les petites routes qui serpentent dans des forêts aux couleurs automnales, l’architecture des villages : c’est une baffe visuelle permanente, une de celles qui se fait dire “Mais bordel, pourquoi je ne suis pas venu ici plus tôt dans ma vie ?”

La seconde ne peut se découvrir que d’une seule façon : en allant discuter, échanger, parler. Car le coin est humain, profondément, terriblement et exceptionnellement humain. Et, de nos jours, à une époque de repli sur soi, c’est simplement magnifique de retrouver cette chaleur, cette flamme, cette authenticité dans les rapports humains du quotidien. Que ce soit Aurélie, Andy, Sébastien, Belinda ou Fat, nous avons été marqués par ces rencontres.

Alors, vous qui allez voyager bientôt, à votre tour, au pays de Saint-Marcellin Vercors Isère, soyez préparés à revenir aux racines, à mettre à nu les concepts touristiques contemporains. Ici, en cette terre de montagnes et de terroirs, c’est le retour à l’essentiel qui prévaut (et c’est tellement bien ainsi) !

Mais au fait, c’est où Saint-Marcellin Vercors Isère ?

Dans le département de l’Isère et dans la région Auvergne Rhône-Alpes. On trouve, dans cette Comm’Comm’, pas moins de 47 communes pour un total de 45 414 habitants, le tout réparti sur une surface de 596 km² (dont 500 kilomètres de sentiers de randonnée).

Pont-en-Royans, l’eau majuscule

A la limite de l’Isère et de la Drôme se trouve une drôle de commune, peuplée de 785 âmes (environ) et indubitablement placée sous le signe de l’eau. En effet, si au milieu coule une rivière (la Bourne, en l’occurrence), c’est surtout la vie organisée autour d’icelle qui vaut le déplacement. On trouve ainsi, à Pont-en-Royans, des maisons suspendues, des gorges impressionnantes, de toutes petites rues, un parking gratuit et, surtout, le musée de l’eau !

Le musée de l’eau de Pont-en-Royans

Situé en plein centre du village, surmontant la Bourne (aucun rapport avec Jason, soit dit en passant), le musée de l’eau a fêté cette année ses vingt ans ! Une impressionnante performance pour un musée à la thématique qui ne coule pas forcément de source mais qui attire, bon an mal ans, plus de 30 000 visiteurs (sur les dix mois d’ouverture).

Alors, que fait-on au Musée de l’Eau ? Et bien, on apprend, on découvre, on s’instruit ! En dépit de sa relative petite taille (4128 m² de surface totale en incluant le bar, l’hôtel et le restaurant, quand même), le parcours muséographique propose une chouette découverte de l’eau, sous forme de nombreux supports didactiques. Ainsi, la première salle est plus axée sur l’énergie hydraulique tandis que la seconde, plus vaste, propose quizz, interrogations et manipulations autour de l’aspect nature et écologie. Une troisième salle offre, quant à elle, projection de films 3D autour de la vie aquatique. Il y a également une petite plateforme extérieure qui offre une très belle vue sur les maisons suspendues.

Cependant, au Musée de l’Eau, on ne fait pas qu’apprendre : on déguste également ! En effet, on trouve à Pont-en-Royans, le dernier Bar à Eau de France ! Avec 1800 bouteilles en stock et trois goûteuses chargées d’animer (à tour de rôle) la dégustation, c’est un moment phare de la visite, qui dure environ 45 minutes. J’avais, très honnêtement, quelques doutes sur le principe et le concept mais iceux ont fondu comme neige au soleil au fur et à mesure du déroulé de la séance. Passionnée, enjouée, drôle, notre goûteuse de choc a su captiver notre attention et nous faire voyager avec elle au gré des bouteilles vidées dans les verres. Telle eau est perlée, telle bouteille conçue pour conserver, telle autre est fabriquée artisanalement : nous n’avons pas vu le temps passer ! Même Fils n’a pas trouvé matière à aborder le sujet des Pokémons, tout occupé qu’il était à essayer de mettre des mots sur ses sensations buccales. Il est même possible (fort logiquement d’ailleurs) d’acheter les bouteilles goûtées… et d’en découvrir bien d’autres, venues des quatre coins du monde.

Bref, le Musée de l’Eau de Pont-en-Royans mérite le détour !

Le musée de l’eau de Pont-en-Royans est ouvert toute l’année, à l’exception de la période allant du 1er au 27 janvier. Tarif adulte à 6€90, enfant à 4€50. Package famille (2+2) à 18€40. Toutes les informations pratiques sont à retrouver sur le site officiel.

Et sinon, à Pont-en-Royans

Si vous avez le temps (et l’envie tant qu’à faire), offrez-vous le plaisir d’une parenthèse pontoise, d’une lente déambulation sur les rives de la Bourne, en suivant les panneaux explicatifs répartis avec sagacité !

Si vous êtes garés au parking gratuit (à l’accès un peu tortueux), profitez donc de la chouette aire de jeux située juste à côté puis allez jusqu’au bout du chemin pour observer l’entrée des gorges de avant de lever la tête pour voir les maisons suspendues. Puis, montez l’escalier dans votre dos, allez saluer de nouveau les Gorges et empruntez la rue principale. Le reste de la balade n’appartient qu’à vous !

Les grottes de Choranche, fistulaires en majesté

Sises là-haut dans la montagne, les grottes de Choranche sont, juste et simplement, magnifiques. Dans un univers qui sied particulièrement à la pénombre, les stalactites, stalagmites et autres concrétions rocheuses revêtent leurs plus beaux atours pour impressionner, émerveiller, intriguer.

Découvertes seulement en 1871, les grottes de Choranche possèdent encore bien des mystères puisque plus de 33 kilomètres de couloirs n’ont pas été encore, à ce jour, explorés ou cartographiés. Cependant, le parcours offert par la balade souterraine suffit largement et assouvit amplement les appétits les plus féroces. Au gré des explications du guide, on apprend la définition d’une stalactite fistulaire (oui, oui : fistulaire. Comme la maladie qui a donné naissance au God save the Queen. Non, ceci n’est pas du tout une blague), on rencontre de très sympathiques protées et on garde un œil attentif sur ce petit garçon qui a une folle envie d’aller jouer à l’explorateur aventurier là-bas, dans ce couloir bien trop sombre.

Ayant eu la chance d’être dans un tout petit groupe, nous avons pu vivre l‘expérience du Noir Absolu, de la Noirceur, des Ténèbres. Autrement dit : le guide a brièvement éteint la lumière pour nous laisser “sentir” la grotte avec tous nos sens plutôt qu’avec nos yeux seuls. Etrange, cette sensation de bulle, d’être coupé du monde, de ne plus avoir d’image ! Etrange aussi, cette main qui est venue serrer très vite la mienne. Etranges également, ces bruits de ronflements entendus du côté d’un certain Papy de ma connaissance (mais qui se sont avérés en réalité n’être que ceux des flots impétueux de la rivière locale).

Alors, les grottes de Choranche sont-elles un incontournable d’un séjour sur le Territoire de Saint-Marcellin Vercors Isère ? En toute simplicité : oui, oui et oui. Elles sont belles, les stalactites fistulaires uniques et la visite super intéressante. Label “Validé par FromYukon and Co” décerné haut la main !

Les grottes de Choranche se visitent toute l’année, avec simplement des différences de tarifs d’1€ entre haute et basse saison. Petites spécificités locales : la température à l’intérieur est de 10°C et il faut compter un petit quart d’heure depuis l’accueil pour rejoindre l’entrée de la grotte. La visite guidée, en groupe, dure environ une heure. Toutes les informations pratiques (et la réservation conseillée) sont à retrouver le site officiel.

Le jardin des fontaines pétrifiantes

Le jardin des fontaines pétrifiantes est un lieu que je connaissais avant même de m’être intéressé au séjour chez Saint-Marcellin Vercors Isère. La raison de cela ? Une promenade en famille, un jour récent, dans une tufière, du côté du Pays de Langres. Etant tombés familialement sous le charme de ce miracle naturel, nous devions donc impérativement repartir saluer le Tuf et le présenter à mon père qui, ô stupeur, ne connaissait ni le lieu ni le principe !

Le Jardin des Fontaines Pétrifiantes est donc, comme son l’indique fort justement, un lieu où des fontaines pétrifient des choses. Ici, ce sont des cascades qui jouent ce rôle, recréant les interactions déjà observées : “la décomposition du bicarbonate présent dans des eaux infiltrées dans le tuf, une mousse elle-même née de l’assimilation du gaz carbonique. S’en suit une précipitation du calcaire dissous, une croissance desdites mousses, le tout aboutissant à la formation de barrages naturels puis à des bassins en gradins.”. Ce qui est différent par rapport au site altimarnais est, qu’ici, ce concept a été comme canalisé, encadré. Un peu comme une perle dans un écrin ou une pierre précieuse sertie avec adresse. Cela permet de faire le tour, de se promener, d’observer de très près cet étonnant phénomène naturel qui ne cesse d’étonner et de détonner.

D’ailleurs, et encore plus, le Jardin des Fontaines Pétrifiantes est organisé de façon un peu labyrinthique, anarchique, chaotique. Les chemins semblent se croiser et se recroiser, des bancs et chaises offrent des espaces de repos impromptus et d’étonnantes mises en scènes parsèment le lieu. Fils a adoré pouvoir faire (une fois encore) l’aventurier et a passé l’essentiel de la visite à choisir le trajet le plus biscornu, le plus improbable, celui impliquant de passer par le maximum de ponts et de sauts ! Papy, quant à lui, a fait sa vie de Papy, façon diesel : pas évident à démarrer, pas ultra rapide mais endurant et inarrêtable une fois lancé. D’ailleurs, sa course ne s’est arrêtée qu’une fois arrivé au magasin (où il a acheté un bien mystérieux souvenir destiné à une toute autant mystérieuse personne. Je vais devoir mener l’enquête tantôt).

D’autres petites choses que nous avons apprécié : le prêt de parapluie à l’entrée, le chemin aquatique à faire pieds nus, le passage sous la cascade (génial !) et, de façon plus générale, du cadre vraiment agréable des lieux, qui ne nous a pas laissé de pierre !

Le jardin des fontaines pétrifiantes est actuellement fermé pour la saison hivernale et rouvrira ses portes le 29 avril 2023 (jusqu’à la fin de l’été, le début de l’automne). En attendant, vous pouvez préparer votre future visite via le site officiel.

La Ferme du Grand Bois

Là-bas, tout au bout du bout de la route, tellement loin qu’on ne peut pas aller plus loin, se trouve la Ferme du Grand Bois. J’arrive seul, ayant laissé derrière moi mon improbable duo en pleine conversation (à propos des Pokémon, du sens la vie, de l’univers et du reste, probablement). M’entendant venir, Aurélie sort m’accueillir, le sourire aux lèvres. A ses pieds court follement un chien, qui ne semble vouloir que faire cela, après tous les bâtons projetés. Fils, débarqué entretemps, se lance immédiatement dans cette activité fructueuse. Papy, pas loin derrière, engage immédiatement la conversation. Cela ne fait même pas cinq minutes que nous sommes là et j’ai déjà l’impression d’être arrivé chez une amie de longue date, d’être de retour dans un lieu connu et chéri.

Pourquoi cette impression bien précise ?

Pour le cadre, bien évidemment, pour la beauté environnante, l’aménagement des lieux, qui font immédiatement se sentir le.s bienvenu.e.s. Et parce qu’Aurélie. Oui, Aurélie, qui parle à Fils comme à l’un de ses enfants, qui le met en confiance, qui explique, oriente, laisse faire sans trop faire et ne prend pas du tout ombrage d’une petite méfiance envers les cochons. Aurélie, qui répond tout de go aux questions de mon père, sans rien cacher, avec une franchise presque désarmante. Ses mots résonnent étrangement à mes oreilles tandis que j’observe Fils peigner un âne, après avoir nourri cochons, poules, chèvres et autres moutons. Je suis, à vrai dire, impressionné par cette volonté que je pressens de fer, par ce courage, par cette ambition. Il y a quelque chose d’extraordinaire à échanger, à écouter, à s’étonner par ce parcours de vie, par ces choix. Il y a, bien sur, la joie enfantine d’évoluer au milieu de tous ces animaux, à caresser le gros lapin, le cochon poilu, les moutons bêlants et à jeter encore et encore des bâtons toujours plus gros à ce chien foufou. Mais il y a aussi ce respect qui naît, reste et perdure devant l’ampleur du travail accompli.

[Aparté : Un territoire tellement humain]

Ces quelques deux heures passées à la Ferme du Grand Bois sont un exemple parfait d’une dimension que je n’avais rarement autant rencontré lors de mes voyages précédents : la chaleur des rapports humains. Où que nous soyons allés durant ces trois jours à Saint-Marcellin Vercors Isère, ce fut pareil : sourires, franchise, discussions sans fard ni filtres et un bonheur visible à discuter, se présenter et répondre à toutes nos interrogations de touristes béotiens émerveillés par tout et rien. Il est rare que j’ai la telle acuité d’un sentiment au sortir d’un voyage mais notre sentiment commun fut identique : ce voyage fut humainement extraordinaire !

Instantanés fermiers

Fils qui lance un bâton. Moi qui lance un bâton. Papy qui nous prend en photo en train de lancer un bâton. Le chien qui n’arrête jamais de ramener des bâtons. Aurélie prenant Fils par la main pour le rassurer. Fils qui nourrit les poules. Les poules suivant Fils et Aurélie. Une discussion sur mon passé avec les moutons kiwis et des échanges sur les pratiques respectives entre ici et là-bas. Papy qui se gratte la tête devant le chien avec son bâton. Fils qui joue au funambule et valide les défis lancés par Aurélie un par un. Le regard d’Aurélie sur sa ferme. Le motif hypnotique d’une des poules. Fils qui croise l’un des enfants vivant ici et qui veut directement parler Pokémon. Fils qui tente de monter à un arbre sous mon regard très désapprobateur. Les moutons qui arrivent en courant, prêts pour le repas. Le chien essoufflé par terre d’avoir trop couru après les bâtons. Fils qui ne veut pas partir, qui veut encore lancer des bâtons au chien tout en faisant le funambule. Papy qui traine des pieds aussi. Moi qui m’imagine vivre là-haut et me lever chaque matin dans un tel décor.

La Ferme du Grand Bois est située tout au bout du Chemin de Cone, sur les hauteurs de Chatte. Suivez les panneaux FGB puis, au moment où la route fait une fourche (avec des piquets de fer) prenez la montée à gauche et vous y êtes ! Les activités proposées : visite de la ferme, nourrissage des animaux mais aussi organisation d’anniversaire, de chasse au trésor, balade en âne. On y trouve également de très bons produits artisanaux. Prévoyez bien vos vêtements en fonction de la météo ! Vous pouvez contacter la Ferme du Grand Bois via la page Facebook ou par la page dédiée du site de l’office de tourisme.

Sur de bons rails au jardin ferroviaire

Un jardin rempli de petits trains qui circulent sans s’arrêter : la visite idéale pour terminer en beauté un séjour chez Saint-Marcellin Vercors Isère. C’est à Chatte, à une poignée de kilomètres de Saint-Marcellin et Saint-Romans que se trouve ce jardin, né d’un retraité – Christian Abric – jeté dehors par sa compagne, agacée de le voir remplir sa maison de petits trains. Devant s’installer dans le jardin pour pouvoir assouvir sa légitime et enfantine passion, il s’est aperçu qu’il n’était pas le seul – loin s’en faut – à aimer jouer avec les petits trains ! Ce qui n’était donc au départ qu’un aimable passe-temps est devenu, entre 1987 et maintenant, une étape touristique familiale incontournable de la région.

Il faut dire qu’il est rudement chouette, ce jardin ferroviaire. Non seulement circulent donc moult petits trains mais, aussi et surtout, ces petits trains circulent dans des univers miniatures délirants, bourrés de clins d’œil et de références cachées, dissimulées ça et là. J’ai proprement halluciné devant la richesse, la profusion, le souci du détail mis en œuvre pour créer tout cela. Et, le plus fort, que c’est l’on prend très vite goût à la traque, à la chasse : dénicher où est caché tel héros, apercevoir le personnage planqué, saisir une blague visuelle. C’est fort, très fort. Et cela permet également une visite à plusieurs niveaux car les enfants et les adultes trouvent chacun leurs intérêts respectifs.

Et puis, il y a un autre truc génial : le jardin musical. On l’a découvert suite au conseil d’un Papy fouineur et on a regretté de ne pas y avoir passé plus de temps mais, grosso modo, il s’agit d’un espace extérieur rempli d’instruments de musique tout sauf classiques. On tourne, on tape, on saute, on tripote, dans le but inavouable de créer la plus grosse cacophonie possible (alors qu’il est tout à fait possible de jouer de vrais morceaux). Voir Fils taper de tout son chœur sur les caisses tout en hurlant CAPITAINE ABANDONNE OHE OHE, ça fait quelque chose de magique (iiiiique) !

Le jardin ferroviaire se trouve à Chatte, juste à côté de l’église. Il est ouvert de début mars à début novembre, avec une amplitude horaire définie par la période de l’année et du jour de la semaine. L’entrée coûte 11€80 pour un adulte et 8€20 pour les enfants (de 3 à 12 ans). Tarif famille (2+2) à 36€. Restauration et boutique sur place. Toutes les informations sont à retrouver sur le site officiel.

Saint-Antoine-l’Abbaye, le passé au présent

Un village-musée- vivant, où il fait bon déambuler entre de (très) vieilles pierres, classé parmi les plus beaux villages de France, cela vous dit ? Alors dans ce cas, foncez explorer Saint-Antoine-l’Abbaye, un joyau médiéval de premier ordre.

Pour nous trois, nulle question de visite guidée ce matin-là. Nous avions simplement envie de déambuler paresseusement, de prendre le temps, de laisser nos pas se diriger vers où ils en avaient envie, sans nous presser. Quoi de mieux d’ailleurs qu’une belle et chaude matinée d’octobre pour se croire dans le Sud ? Car Saint-Antoine-l’Abbaye, ce dimanche là, sentait bon le sud. Lézards, ombres généreuses, familles attablées en terrasse trinquant joyeusement sous les rires des enfants : il ne manquait que le bruit des cigales en fond sonore pour s’imaginer en Provence.

Alors, puisque nous étions si bien, nous sommes juste allés rendre une visite de politesse à l’Abbaye, jeté un œil discret au Saint Reliquaire (dans sa chasse) puis, séance tenante, avons suivi Fils qui avait envie d’aller par là, par ici, d’emprunter ce goulet. But recherché : trouver une rivière où faire plouf avec des cailloux.

Entre deux lectures de panneaux, quelques anecdotes et jeux de mots plus tard, Papy et moi étions avachis, dans une douce torpeur, sur une table de pique-nique tandis que Fils, ayant atteint le but visé, s’entrainait à tracer une flèche dans l’eau pour aider les poissons perdus (hashtag true story).

Il faisait bon, il faisait beau et nous étions merveilleusement bien, à ne rien faire : c’est aussi cela, le voyage en famille. Profiter de ne pouvoir rien faire, savourer un silence, regarder les rares nuages moutonner dans leur pâturage céleste : un tout petit moment d’éternité provisoire au cœur du pays de Saint-Marcellin Vercors Isère !

Randonner en forêt de Coulmes

Plusieurs boucles qui tracent leur itinéraire dans les forêts montagneuses : la forêt de Coulmes est un échappatoire idéal pour celles et ceux qui veulent ouvrir une parenthèse calme et reposant en ces lieux qui sont, en période hivernale, une piste de ski de fond !

Deux livrets sont disponibles pour agrémenter la balade d’un chouette côté ludique : apprendre, observer, dessiner, mesurer… La balade devient vite aventure, l’aventure devient vite épopée. Parfait pour conclure sur une douce note une belle journée du côté de Saint-Marcellin Vercors Isère.

Balade avec les livres “A la découverte du roi de Coulmes” et “Parcours découverte” à récupérer à l’office de tourisme. Comptez environ 90 minutes (et suivez bien les panneaux numérotés pour ne pas vous tromper de parcours).

Saint-Marcellin Vercors Isère : instantanés routiers et paysagers.

Saint-Marcellin Vercors Isère : le guide pratique pour un séjour en famille

Territoire d’exception, autant granitique, massif et montagneux qu’intime, discret, timide et envoutant, Saint-Marcellin Vercors Isère est un véritable petit paradis pour les familles en quête de surprises, de découvertes, d’inhabituel et de rencontres humaines. Alors, tirées de notre voyage, voici nos recommandations pour les restaurants, le logement, les différentes activités et tout ce que vous devez savoir pour vivre, vous aussi, une aventure #VercorsIsThere !

Comment aller à Saint-Marcellin Vercors Isère et comment se déplacer dans le territoire ?

Rien de compliqué pour se rendre à Saint-Marcellin Vercors Isère puisque Valence est dotée de deux gares : Valence Ville et Valence TGV – Rhône Alpes Sud. La première est urbaine, la seconde plus excentrée (et de type OuiGo). Plusieurs TGV font le trajet au quotidien et il faut deux heures pour venir de (ou retourner à) la capitale. Concernant les déplacements dans la région, la mobilité douce se développe rapidement mais la voiture reste un choix à privilégier pour le moment.

D’ailleurs, en parlant de voiture, faites attention sur les routes montagnardes : elles sont magnifiques, dans un décor à couper le souffle mais, en certains endroits, étroites. Très étroites (voire même seize, c’est dire). Alors, prenez le temps, n’essayez pas de battre des records de vitesse et gardez bien votre côté. Et ne vous arrêtez pas en plein virage pour prendre des photos !

Où dormir à Saint-Marcellin Vercors Isère ?

Imaginez une maison, là-haut, entre Presles et Le Faz. Imaginez le son des tintements des cloches bovines, des cerfs brâmant, du vent dans les arbres. Remarquez le panneau qui indique la randonnée partant juste au bout du jardin. Et poussez la porte, prenez à gauche et voilà, vous êtes arrivés chez Belinda et Sébastien à l’Edelbleue !

Cette chambre d’hôtes, ouverte en juin 2020, est, tout simplement, magique. Petite par sa capacité (deux chambres seulement avec une troisième en gestation) mais immense par son hospitalité, la chaleur des hôtes et la qualité de la nourriture qui y est servie.

Nous avons passé une soirée magique, là-bas, attablés avec ce couple de choc. Tandis que Fils se parlait à lui-même des Pokemons, entre deux virées au babyfoot, j’observais – un peu goguenard, mon père discuter voitures, moteurs, injection, pistons et soupapes avec Belinda et Sébastien. Ces trois-là étaient faits pour se rencontrer et échanger, encore et encore. Drôle d’impression que de voir le Papy discuter à bâtons rompus comme s’il habitait là de toute éternité et connaissait tout le monde. Au gré des plats défilants, les sujets ont (enfin) quitté la sphère automobile pour aller se promener dans bien d’autres domaines, de la parentalité aux labels hôteliers en passant l’histoire du coin : nous avons eu, tous les trois, l’impression de passer une soirée entre amis ! C’est d’ailleurs tellement chouette quand les propriétaires viennent partager le même repas, cuisiné sous nos yeux.

Bref, il est difficile pour moi de ne pas être trop laudatif ni totalement dithyrambique quand je parle de là-bas mais, une adresse comme ça, c’est trop beau pour ne pas être partagé. Alors, vous aussi, n’attendez plus et à allez profiter des petits-déjeuners gargantuesques, de la dégustation du vin de noix, du p’tit digo après le repas, des gratins de ravioles, de la vue démentielle et de tout ce qui rend l’Edelbleue si unique !

L’Edelbleue se trouve dans le Parc Naturel Régional du Vercors, à côté de Presles. Selon la chambre choisie et le nombre de personnes, les prix vont de 41 à 93€ la nuit. La table d’hôtes à (environ) 23€ par adulte et 12€ par enfant (de moins de 12 ans). Pique-nique à 10€. Réservation en direct via le site de l’Edelbleue très fortement recommandée (et vous y trouverez toutes les informations pratiques, bien évidemment).

Où bien manger à Saint-Marcellin Vercors Isère ?

Avertissement fromager

Vous êtes, à Saint-Marcellin Vercors Isère, dans un paradis gastronomique absolu où règnent en maitre les fromages, les recettes fromagères, les ravioles et les noix. Vous allez trouver ces différents ingrédients tantôt séparés, tantôt cuisinés ensemble : c’est bon, très bon, délicieux, délectable mais costaud. Très costaud. Ainsi, les ravioles peuvent se décliner en une dizaine de variantes différentes, le Saint-Marcellin s’en venir fondu, cuit, cru et les noix débarquer en gâteau, coquille, décortiquées ou pas. Bref, vous allez vous régaler, il faut juste savoir être, juste un tout petit peu, raisonnable et ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre !

Le restaurant du musée de l’eau

Située juste à côté du musée éponyme, le restaurant du musée de l’eau fut notre porte d’entrée du patrimoine culinaire saint-marcellinois. Enfin, porte d’entrée : disons plutôt arche monumentale tellement ce premier repas a mis la barre haute en terme de qualité ! Ici, pas de chichis car se mêlent aussi bien touristes de passage (coucou), familles locales et autres habitué.e.s, le tout avec un service affable, efficace et souriant.

Cependant, ce qui fait toute la différence, c’est la carte. Et là, je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas su résister. J’avais repéré, la veille, une certaine Cassolette de Saint-Marcellin au miel et aux noix ainsi que des Ravioles du Royans : ce fut une orgie gustative de premier ordre. Mon père est même venu picorer dans mon assiette, histoire de. Et je ne vais même pas vous parler de mon dessert, une tarte aux noix façon flan, vous prendriez envie et billets de train (ceci est un zeugma) rien qu’en lisant son nom !

Du coup : cuisine locale, en circuit court, de qualité, menu enfant avec des ravioles, bières du coin : ne cherchez pas plus loin LE bon plan pour manger à Pont-en-Royans, il est là !

Menus et formules (lien PDF) allant de 13 à 38€. Excellement menu végétarien. Menu enfant à 12€ (avec ravioles). Excellent rapport qualité-prix.

La Jorjane

La Jorjane, c’est le genre de restaurant que j’adore : dans un petit village, un peu paumé, un peu à l’écart, juste là sur le bord de la route. Une belle terrasse en bois, un zinc qui donne envie de s’y appuyer, une carte qui annonce plein de boissons locales et une grande salle avec sa cheminée. On y vient entre potes pour célébrer, en famille pour un chouette moment, en amoureux pour s’y retrouver. Les enfants jouent, les groupes discutent du menu et le couple qui tient tout cela, Andy et Marine, s’affaire pour que tout tourne rond, en prenant toujours le temps d’échanger (et c’est ainsi que je suis incollable sur les différents types de ravioles, merci encore).

La carte est simple et efficace, proposant ici aussi les classiques du terroir environnant avec une belle spécialité mise en avant : le Saint-Marcellin au four avec ravioles et charcuterie, qui rencontre un très franc succès ! Ici et encore, je n’ai pas su résister : entrecôte au Saint-Marcellin, ravioles et gâteau aux chocolat. Papy et Fils, plus raisonnables, ont opté pour les ravioles (encore proposées dans le Menu Enfant).

Bref, une adresse de choc, une chouette histoire humaine derrière et une nourriture juste comme il faut : très chaudement recommandé !

Menu à 22€ ou à la carte (planches, salades, ravioles, viandes, poisson, magret) environ 17-18€. Menu enfant à 9€50 (avec truite et ravioles !!!). Pas de site internet mais une page facebook. Fait également hôtel. Parking en face (ou public et gratuit à deux minutes).

Ô p’tit resto de la Tarte à Fat

Attention : adresse exceptionnelle, coup de cœur familial, oasis de verdure, paradis des amateurs d’une cuisine voyageuse et internationale. Tout ça et bien plus encore, c’est ce qui vous attend Ô p’tit resto de la Tarte à Fat, situé à Chatte, juste en face de la Mairie, de sa belle aire de jeux (et de ses deux intrigants bustes).

Aller manger un repas chez Fat’, c’est une expérience qui va au-delà du simple repas. La rencontre déjà, avec ce sourire qui enchante, accueille, enveloppe. Et les mots pour expliquer le concept des lieux, cette envie de remettre les légumes au cœur d’un menu, en allant piocher allègrement les recettes aux quatre coins du monde. Et puis, la décoration, un peu perchée, pas mal forestière, définitivement décalée. On devine des histoires derrière les objets, on échafaude des théories, des hypothèses, on se raconte un récit, un mythe, une épopée et voilà déjà qu’arrive l’assiette.

Ah, cette assiette, ce repas ! Une légèreté dans les bouchées, des papilles qui se trémoussent, interloquées, surprises. La fourchette hésite où se planter et fait moult aller-retour pour aller voir ce qu’il y a chez les voisins. Pour voir, juste comme ça, si les nouilles chinoises de Fils rivalisent avec le beignet de légumes d’ici et la Tarte est aussi bonne chez Papy que chez moi.

Il y a tout ça chez Fat’ : de la générosité, du talent, de l’humain, de la prise de risque. Et de la gentillesse, de l’attention, de la patience. Des rires, aussi. Beaucoup. Une atmosphère légère, amicale, fraiche et détendue.

Alors, Fat, si vous lisez ça : bravo (et merci pour tout) !

La Tarte à Fat se trouve à Chatte, place de la bascule. Assiette à 13€50, assiette enfant à 9€. Dessert à 5€50. Réservation recommandée. Toutes les informations sont sur le site internet.

L’auberge du chapeau rouge

Au cœur de Saint-Antoine-l’Abbaye, il est une auberge où l’on vient manger de la bonne chaire, se faire plaisir. La sortie dominicale pour certains, une occasion de saluer Epicure pour d’autres. C’est l’Auberge du Chapeau Rouge où la truite se découpe avec délicatesse, où le menu enfant offre une combinaison rösti-steack-fromage de haute volée, où les salades repaissent les estomacs les plus affamés (et fatigués par trop de ravioles). Bref, un bon petit restaurant comme j’aime en trouver, où la qualité est présente, le service personnalisé et où les gens se saluent en entrant : un gage de bonheur assuré !

L’auberge du chapeau rouge se trouve place ferdinand gilibert. Menu plaisir à 26€, enfant et plats à la carte. Belles salades et truite de toute beauté. Pas de site internet.

[Hors concours] La table d’hôte de l’Edelbleue

Alors celle-ci, évidemment, vous ne pourrez en profiter que si vous dormez à l’Edelbleu mais entre la salade grenobloise, le filet mignon et son gratin de ravioles, le plateau de fromages, le gâteau aux noix, je ne pouvais pas passer outre. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !


Que faire en famille à Saint-Marcellin Vercors Isère ?

En trois mots en comme en cent : voyager, rencontrer, découvrir !

Voyager à travers les éléments, voyager à travers les paysages, voyager de villages en villages, voyager sur les rives de la Bourne ou de l’Isère, voyager de plat en plat, de poisson en boisson, d’une rencontre à une autre. Le territoire a tellement de choses à offrir qu’il est juste impossible que vous ne trouviez pas chaussure à votre pied, gant à votre main.

Rencontrer ceux qui vous accueillent, celle qui vous fait visiter sa ferme, celle qui explique la différence entre eau de source et eau minérale, celui qui vous explique les stalactites, ceux qui cuisinent derrière leurs fourneaux, celle qui donnent des cartes Pokémons délaissées, celui qui indique où se trouve l’indice N°42 dans le jardin des Tchou Tchou. Pays de cœurs, pays humain !

Découvrir un patrimoine exceptionnel, autant matériel que humain ou gastronomique, au gré des routes, des chemins, des panneaux, des sentiers. Apprendre, interroger, relancer, débattre, enseigner et renseigner. Terre de savoirs !

Bonus : les photos © Papy

Pour une fois que nous sommes deux à photographier sur le même séjour, j’ai le plaisir d’avoir des photos de moi durant le voyage. Voici donc une petite sélection made in Papy !

On récapitule !

Saint-Marcellin Vercors Isère en famille, c’est…

Un formidable terrain de jeux , idéal pour un voyage sur plusieurs générations.

Une chose à voir obligatoirement ?

Votre famille s’amusant en plein air !

Une expérience à vivre absolument ?

Les grottes de Choranche, la ferme du grand bois, le jardin ferroviaire ou celui des fontaines pétrifiantes, le musée de l’eau : impossible de choisir !

Un plat à goûter nécessairement ?

Les ravioles, évidemment.

Un conseil spécial pour les parents ?

Le territoire est idéal pour une immersion en plein air : profitez-en !

Quelle est la bonne durée pour y rester ?

Trois, quatre, cinq jours… ou une vie entière.

La meilleure saison pour y aller ?

Avant les jours chauds de l’été ou à la fin de celui-ci, juste avant l’automne.

Le conseil de Papy

Manger chez Fat’. Prendre du temps pour les routes vertigineuses et pousser jusqu’à Combe Laval Faire une vraie balade au départ de Patente. Explorer le musée et le jardin médiéval St Antoine, et bien sûr, les sites de mémoire, Vassieux, La Chapelle… mais ce n’est pas exhaustif !

Le conseil de Fils

C’est génial, on peut faire l’explorateur un peu partout. Bon, il n’y a pas beaucoup de cartes Pokémon mais j’en ai quand même trouvé plein. Et j’ai gagné au babyfoot à la chambre d’hôtes. Et Papy, il a mis le Papy Turbo, c’était marrant. Et à la ferme, Nourka était trop bien !

Pour aller plus loin

N’hésitez pas à aller voir le site de Tourisme Saint-Marcellin Vercors Isère !

Le mot de la fin

C’était tellement, tellement, tellement bien qu’il est hors de question de ne pas y retourner !

Cet article, labellisé #VercorsIsThere fait suite à une collaboration avec Saint-Marcellin Vercors Isère. Le contenu éditorial n’en reste cependant pas moins indépendant et soumis à ma seule volonté. Tout le contenu (photos et texte) est soumis au droit d’auteur. Et si vous avez apprécié l’article, vous pouvez le partager, le commenter ou même me payer une bière !