Le lieu: Soggy Bottom Farm
Le concept: Une ferme que l’on dira pédagogique (une Patting Farm de par ici)
L’objet de l’article: Les animaux
L’on ferra fi du début de journée qui me voit être réveillé soit par:
- Une bande de pintades affamées
- Un chevreau paumé
- Un cheval enrhumé
- Un coq enroué
Des fois, c’est tout simplement Renaud qui me fait bondir de mon douillet matelas et quitter à grands regrets le doux pays des rêves.
Bref ! La journée commence donc à 8.30 avec la tournée de bouffe pour tous les charmants animaux que je vais vous présenter ici:
Ces deux trucs ci-dessus sont des quadrupèdes bêlants remplissant la fonction d’aspirateur à bouffe. Le petit a le don de s’incruster dans tout ce qui contient de la bouffe et le plus grand… aussi. Ils ont également le don enviable de chier sur commande, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et de préférence lorsque tout vient d’être nettoyé. A noter qu’ils sont inséparables.
Ces trucs sont une erreur de la Création, une faute d’orthographe dans la Composition divine, une aberration cosmique. Je me demande comment des bestiaux d’une telle stupidité ont pu arriver jusqu’à notre époque. Leur vie tourne autour de deux trucs: bouffer et gueuler, et pas toujours en alternance. Ils sont également les premiers réveillés dans toute la ferme et trouvent amusant de venir cancaner autour de ma chambre dans une espèce de danse tribale. Leur seul avantage: ils sont bons sous la dent, surtout avec une sauce au poivre.
Le haut-parleur officiel de la ferme. Chante à toutes les heures,sauf celles du matin. N’aime pas être mouillé. Saute sur tout ce qui a des plumes, même les dindons.
Le seul volatile avec lequel j’arrive à communiquer en « houhoutant ». Il me glousse dessus quand il n’a pas assez bouffé, picore les poules, les poussins, les chèvres et même le chien. Il n’a pas encore osé essayer le cheval nonobstant.
La poule armée de son armée de poussins, essayant (et échouant) toute la journée de rentrer dans le potager. Vu le nombre d’épaisseur de barbelés que j’ai mis, même un gorille ne passerait. Les pioupious servent de sparring-partner au chien en même temps quand il a besoin de terroriser un truc pour se sentir rassuré sur sa force canine.
Vous pouvez observer présentement ma joyeuse ménagerie volatile cherchant à bouffer les graines soigneusement dissimulées. Les gros trucs rouges sont les Bunkers/Containers où est stockée la bouffe (et mon antre accessoirement vu le temps que je passe dedans).
Une fois tous ces trucs nourris, j’attaque les plus gros:
Plein de petits lapinous tout mignons qui gambadent, bouffent des carottes, des épluchures et belles herbes que je vais leur cueillir tous les matins à la peine la rosée tombée. Ils viennent se frotter contre ma jambe, lèchent mes doigts malodorants et me donnent une grosse dose d’amour quotidienne.
Une fois mes lapinous d’amour nourris et choyés, je vais récupérer les restes alimentaires stockés dans le Bunker pour nourrir le gros machin paresseux, baveux et je m’en foutiste au possible suivant:
Ce gros machin tout gras passe ses journées à grogner, à dormir et à bouffer. Il règne d’une patte de fer sur la porcherie où résident dans son ombre deux jeunes bestioles âgées de quelques mois qui ont vite compris qu’il ne fallait pas attaquer la bouffe avant Sa Seigneurie:
Une fois, une seule, j’ai commis l’erreur de dégager Son Altesse et de laisser bouffer les p’tiots avant lui. Le message qu’il m’a envoyé a été clair:
Une fois les porcs/cochons nourris, ma tournée est quasiment finie. Terry (qui n’est plus toute John…) s’occupant des dadas, je n’ai plus qu’à donner de l’eau à tout le monde, à ramasser les cacas éparpillés et je suis pépére jusque 4 heures, lorsqu’il faut nourrir de nouveau tout ce joli bestiaire.
Pour conclure, quelques occupants non présentés auparavant car (relativement insignifiants:):
Et voila donc présentés à vos yeux les acteurs principaux de ma vie motuekienne depuis bientôt deux semaines.
Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester encore dans le coin, ni ce que je vais faire dans les semaines à venir, comme d’habitude mais il se pourrait bien que j’aille me balader vers Abel Tasman puis le Mont Cook pour me finir vers Akaroa avant de prendre LA grande décision: partir ou rester !
Au fait, c’est qui votre bébête préférée ?