A force de raconter ici des histoires de voyage(s), je m’aperçois que je perds un certain côté intimiste, celui-là même que je défends depuis belle lurette et qui tend du coup à disparaitre par moments .D’autre part, si le rythme de publication a sérieusement baissé depuis les premières années, j’essaie quand même de continuer à fournir un contenu que j’espère de qualité, à défaut d’être uniquement quantitatif ! Afin de renouer avec mes premiers amours (et avec le but premier de ce lieu en fait), voici donc une petite mise à jour des projets, aventures et autres histoires récentes et à venir… Bonne lecture !
VL = Voyages + Livre
Un récit. Un livre. Des ambitions
La première et principale information que vous devez connaitre (si vous me suivez sur les réseaux sociaux !) est donc la sortie prochaine d’un recueil de récits axés sur l’Autostop. Il se trouve que ce récit québécois contiendra l’une de mes histoires et que cela constitue plus qu’une grande première pour fois et que c’est même l’un des aboutissement de mon activité de blogueur !
Partez en autostop aux quatre coins du monde avec ce recueil de nouvelles colligé par les journalistes Hélène Mercier et Philippe Marois.
Découvrez les textes de Michel Barrette, Bernard Landry, François Pérusse, Patrick Lagacé, Pierre Brassard, Georges-Hébert Germain, Marie-Claude Savard, Edith Cochrane, Louise Harel, Micheline Lanctôt, Philippe Desrosiers et les meilleurs récits choisis parmi les centaines proposés.
Tant du point de vue du passager que du conducteur, le livre entraîne le lecteur dans un voyage au fil de courtes histoires qui nous transportent à travers les pays et les époques, peignant du même coup un paysage coloré de ce qu’est le pouce, ce mythique moyen de voyager, synonyme d’aventure et de liberté.
Source: Page Officielle des éditions Cardinal
Je figure donc en très bonne compagnie francophone (avec notamment Anick Marie de Globestoppeuse, icone du milieu s’il en est !) dans ce livre qui sortira au Québec le 21 mai prochain et dont je me ferais un plaisir de vous causer en temps voulu, à grand renforts d’images et de ressenti. Si je suis légitiment satisfait de voir cette étape accomplie, je ne prends pas cependant tout pour acquis. J’y vois plus un encouragement à persévérer et à continuer sur ce chemin que je trace jour après jour, depuis que j’ai décidé que ma plume me ferait (au moins en partie) vivre.
Le pari qui a consisté à me mettre en AutoEntrepreneur et à écrire pour exister n’est encore gagné, loin de là. Le combat reste permanent dans un milieu où la concurrence est féroce et où les tarifs semblent toujours plus tirés vers le bas par des pratiques douteuses et souvent peu légales. Heureusement, je ne me laisse pas démoraliser et je continue à croire en moi et en mes capacités, croyance renforcée par les collaborations qui se maintiennent au fil du temps, preuve que je ne suis pas dénué de tout talent !
J’ai la chance folle de pouvoir – en ce moment – faire ce que j’aime et ce dont j’ai toujours rêvé. Je sais que cette situation n’est pas un gage de sérénité, de confiance et d’engagement sur le long terme mais je ne veux, une fois les années passées, n’avoir ni regret ni amertume. Je veux pouvoir me dire, quand je regarderai ma vie, que j’ai essayé, tenté. Que cela débouche sur une réussite absolue ou un échec total ne sera finalement qu’un aléas au regard de l’expérience emmagasinée et du plaisir dégagé.
Les prochaines étapes que je me fixe sont donc simples, ambitieuses, logiques: augmenter le rythme de production, fidéliser les partenaires actuels et en trouver de nouveaux tout en sortant, un jour, un ouvrage où mon nom sera en première page et dont je serais l’auteur unique
Voyager, c’est vivre
Depuis le début de cette nouvelle année, je retrouve le plaisir simple de voyager et de bourlinguer, alternant travail, invitations et loisirs. Chronologiquement, la liste commence déjà à être intéressante puisque je suis allé en Norvège découvrir les Lofoten (et que les articles qui en ont découlé m’ont valu de battre mes records d’audience) avant d’enchainer sur deux séjours en Sicile et à Londres J’ai vraiment apprécié ces trois voyages à travers 3 facettes radicalement différentes de l’Europe, depuis le Grand Nord jusqu’au Grand Sud, de la neige au Soleil !
Prochainement, je repars vers de nouvelles destinations avec la République Tchèque suivie d’un long séjour en Islande et d’un passage en Belgique prévu pour la rentrée scolaire prochaine (ce qui nous amène à dans longtemps…).
Il est paradoxal pour moi de me retrouver à voyager autant alors que je ne suis pas nécessairement dans une logique de bourlingue. Maintenant que je suis « posé » et installé « pour de bon », je pensais vraiment me stabiliser et pouvoir m’impliquer sur des projets à très long termes. Or il se trouve que mon .planning se trouve (presque) plus rempli qu’aux époques où je travaillais 25 heures par jour et 8 jours par semaine, payé en cacahuètes et en cartes à gratter.Quelle est donc la logique de tout cela ? Quelle est l’entité supérieure qui s’amuse à bouleverser mes plans de carrière en me faisant crapahuter aux quatre coins de l’Europe au moment où je devrais dorloter #DeT et préparer avec elles nos futures aventures ?
J’ai arrêté de vouloir comprendre. Pour tout vous dire, je prends les choses comme elles viennent, les unes après les autres, sans arriver à me projeter beaucoup plus loin qu’à court terme. A mon échelle, si vous me parlez de septembre, je serais perdu. Le mois qui arrive à la longueur d’une année et une année fait dix siècles. Les voyages prévus constituent les seuls repères temporels concrets sur lesquels je me repose. Hors de cela, point de repos !
Cependant, je garde de côté quelques petites surprises ainsi qu’une marge acceptable pour l’imprévu (aussi paradoxal cela soit-il). Ne ratez donc rien soyez connectés, restez fidèles et propagez – si vous l’aimez – le contenu de ce blog car c’est avec vous que j’ai grandi et c’est avec vous que je veux continuer l’Aventure !