Mon estimé lectorat sait que je porte un amour inconsidéré pour tous les bouts de terre paumés au milieu d’un étang/lac/lagune/océan et que je me fais fort d’y aller à la première occasion venue.
Après les excursions entreTerre Neuve, Saameraa et autre Suomelina je ne pouvais rater le plaisir de me perdre dans celle paumée au milieu de la baie de Wellington: Matiu Island
Pour y aller, rien de bien compliqué: il suffit d’échanger la somme requise de dollars (22 en l’occurence) au guichet adéquat (celui du Dominion Ferry), sis à l’endroit désigné (le Queen Wharf) pour avoir le droit de prendre le beau bateau et de profiter des vingt grosses minutes de traversée tout en ouvrant de grands yeux étonnés sur la Skyline de Wellington:
L’arrivée sur l’ile est cordiale et virile: un ranger nous accueille dans une espèce de salle hors sac et nous intime fort gentiment de déballer nos affaires, de gratter nos chaussures et de fouiller nos cavités corporelles pour débusquer le moindre élément potentiellement nuisible à l’écosystème local: nous sommes en effet dans une zone ultra protégée où squattent des bestioles qui apprécieraient pas de se faire bouffer par le premier rongeur venu.
Ayant satisfait à l’examen, notre Walker Texas Ranger local nous livre tout plein d’informations bien utiles sur la faune et la flore locale, avec notamment des espèces de termites/sauterelles aussi grosse que la main (et qui sont apparemment un plat local malaisien, dixit Lisa).
Satisfaits et motivés nous (cad moi, Lisa et Claire, la Fred’ sista) partons donc errer sur notre nouveau coin de paradis qui, à défaut d’être grand, propose cependant suffisamment de chemins pour occuper pendant cinq ou six heures un randonneur moyen.
Au programme des choses vues et zolies:
– Un cimetière datant de l’époque où l’ile faisait office de zone de quarantaine
– Un vieux phare absolument désaffecté
– Les restes des canons de la seconde guerre mondiale
En dehors de ces charmants coins, Matiu Island dispose d’un argument choc propre à éveiller n’importe quel Wildlife lover en manque: plein d’animaux absolument pas communs et bigrement bien planqués: des perruches, des pingouins nains, des iguanes, des lézards et… des moutons paissant gaiment sous un olivier:
Pour la petite histoire, j’ai campé trente minute embusqué derrière un buisson et avec des branches sur la tronche pour choper la perruche. Quant aux clichés de l’iguane et du pingouin, ils ne sont dus qu’à la bienveillance d’un Guard local qui nous a baladé dans les broussailles pour nous les montrer.
Au final, une très agréable sortie sous le rayonnant soleil néozéalandais, un Cedric tout content de pouvoir gambader loin de la ville, des rencontres agréables et un PVT qui continue son petit bonhomme de chemin (en attendant le post de bilan qui ne saurait tarder !).