L’industrie pornographique française peut me remercier de leur avoir fourni le titre du prochain blockbuster destiné à une diffusion plus que confidentielle dans d’arrières salles obscures de quelconques bleds perdus au fin d’un fond d’un quelconque pays.
Journée à thématique culturelle puisque – ô fait rare – je me suis aventuré dans deux musées différents.
Tout d’abord, le Musée de la Police, caché dans l’Hôtel éponyme du Vème arrondissement parisien et qui est méconnu du grand public. C’est un joyeux fatra quelque peu bordélique mais qui a le charme suranné d’une vieille maison peu fréquentée. On y retrouve pèle-mêle des archives d’arrestations, une chronologie de la police du Moyen Age à nous jours et beaucoup de documents, de photos, de pièces à convictions.
Je suis resté légèrement héberlué devant une Affiche d’époque s’opposant au transfert des cendres de Zola au Panthéon et signée entres autres par Anatole France. Les termes sont violents et il est décrété qu’il eut mieux valu que ledit Zola ne naquisse point, entres autres paraboles fleuries.
Un petit regret également devant un petit manque de clarté dans l’affichage et le récit des procès mais rien de dramatique.
J’ai ensuite enquillé sur les Thermes de Cluny et son musée du Moyen Age en pensant que c’était gratuit.
Absolument pas et il faut payer 8 euros 50.
La dialogue à la caisse retranscrit plus ou moins fidèlement:
– Bonjour, vous avez des gratuités ?
– Vous avez moins de 26 ans ?
– Oui !
– Vous auriez une pièce d’identité ?
– (avec un air et des yeux de cocker orphelin qui se serait vu privé de son plus os à moelle à l’instant): Non.
– Il me faudrait quand même…
– Désolé, je ne prends jamais avec moi (tout en cachant ma pochette bourrée de preuves d’identité diverses…).
– Vous en demandez beaucoup quand même… Mais c’est bon pour cette fois. N’oubliez pas pour la prochaine fois !
– Merci.
Donc j’ai (re)visité le Musée pour la Xème fois, fait coucou à la Dame à la Licorne et youpla. Rien de super intéressant.
Dans la série le Yukon à Paris, j’ai reçu une réponse de la préfecture pour ma demande d’échange de Permis de conduire:
Comme il n’existe pas d’accord de réciprocité entre le Territoire du Yukon et la France en matière de permis de conduire, vous ne pourrez obtenir l’échange de votre permis contre un permis français.
Ce permis sera reconnu pour la conduite pendant une année à compter de l’établissement de votre résidence normale en France. Passé ce délai, le permis ne sera plus valable pour la conduite en France.
Gnark !
Et enfin, merci aux lyonnais pour avoir renvoyé paitre le Real. Ca fait plaisir de voir que des fois, l’argent ne suffit pas à tout.
Vae Victis !